"Crimes et faits divers", c'est chaque jour en direct à 13h35 et désormais également de 19h35 à 21h sur NRJ12.
Hier, Jean-Marc Morandini a reçu Clara, une dentiste parisienne, qui a déposé une plainte pour homicide volontaire contre l'Hôpital Saint-Antoine à Paris. Elle accuse l'établissement d’avoir euthanasié son père de 88 ans en avril dernier, car les réanimations étaient pleines à cause du Covid. Fin mars 2020, Isidore est en effet hospitalisé. L’octogénaire semble avoir attrapé le COVID-19.
Quelques jours plus tôt, avec son épouse, ils ont commencé à ressentir les premiers symptômes de la maladie. Clara souhaite donc les faire tester pour mettre immédiatement en place le traitement adapté. Mais une nouvelle fois, ni le SAMU, ni les laboratoires, n’ont alors l’autorisation ou la possibilité de tester les deux retraités.
La mère de Clara est la plus mal en point. Le SAMU l’emmène donc immédiatement aux urgences. Et fort heureusement, l’octogénaire sortira vivante de l'hôpital.
Mais, de son côté, Isidore, le père de Clara, connu pour sa santé de fer, déclare à son tour des symptômes très forts. La victime a été dès son admission mise sous oxygène. Des corticoïdes, sans les accompagner d'antibiotiques comme il est d'usage, lui sont administrés. On lui prescrit de la morphine – sans qu'il ne se soit plaint de douleurs, et dont on sait que son premier effet secondaire est la détresse respiratoire. Enfin, on lui donne un anxiolytique.Il décède quelques jours plus tard, en service de médecine interne sans même être transféré en services de réanimation. Sa fille Clara et son avocat, Me Fabrice Di Vizio, étaient en direct et en exclusivité dans la quotidienne de "Crimes et faits divers" de Jean-Marc Morandini sur NRJ12 (voir vidéo ci-dessus). "Mon père est allé pour se faire soigner et en fait il a été exterminé. On a exterminé mon père ! Pourquoi ? Qui a décidé de cet acte là ? Je ne sais pas. Mon père est un homme qui était en très bonne santé. (…) Il était dans la vie", a déclaré Clara, en colère.
Et d'ajouter : "Qui a décidé d’arrêter la vie de mon père ? Au nom de quoi ? On est au pays des Lumières. Pour moi, nous sommes au pays de l’obscurité, de l’obscurantisme. Ces personnes âgées ont fait hier ce que nous sommes aujourd’hui. Nous devons les mettre à l’honneur ! Ce que l’on fait c’est de les tuer ? Parce que c'est ça : les assassiner, les tuer, les faire partir... quand on a des cliniques qui sont vides ! Il y a quelque chose qui ne va pas. Il faut qu’on m’explique le pourquoi de la chose".
"Mon père aurait pu être à côté de moi, vivant. On avait des projets, on voulait voyager. On voulait aller au Maroc, sur les traces de son enfance. On était dans la vie. Tout s’est arrêté. Notre famille est soufflée. On est détruit. Ma mère en a perdu la raison, elle ne comprend pas", a-t-elle ajouté.
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