By Cheikh Dieng
- 22 février 2021
Le scénario se précise de plus en plus et le temps semble avoir donné raison à notre média, Lecourrier-du-soir.com.
En effet, en avril dernier, en pleine crise sanitaire, nous avions prévenu les Français que, face à la gravité de la crise sanitaire, l’Etat sera obligé de mettre la main sur l’épargne des citoyens afin de rembourser la dette.
A l’époque, la Banque de France venait tout juste d’envoyer un message très clair aux Français. “Il faudra la rembourser”, martelait François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France dans une interview accordée au JDD ce 19 avril lorsqu’il a été interrogé sur la dette de la France qui avait atteint les 15 points de PIB pour se situer à 115%.
Pour sortir de la crise sanitaire, la pire que la France ait connu depuis 1945, le gouvernement avait dévoilé sa politique : pas de hausse des impôts mais endettement illimité. Et si l’Etat assume un endettement illimité pour sortir de la crise, en refusant de taxer les plus riches et en écartant toute hausse des impôts, alors c’est qu’il a une autre stratégie qu’il ne veut surtout pas dévoiler : s’attaquer à l’épargne des Français. D’ailleurs, sur la question de l’épargne, les recommandations de l’OFCE avaient été très claires en avril. « Il faudra que les Français consomment leur épargne », jugeait l’institution.
Neuf mois plus tard, ce scénario est sur le point de se réaliser.
Sa réalisation est d’autant plus crédible que l’épargne des Français vient d’atteindre les 200 milliards d’euros. Du jamais vu! Le montant est colossal et fait saliver l’Etat qui peine à trouver une issue à la crise sanitaire. Il y a une année, le thème était tabou. Désormais, il ne l’est plus.En effet, d’après une information exclusive du journal Les Echos, une véritable bataille politique est en cours pour voir comment utiliser cet argent dormant sur les livrets des réglementés ou des comptes courants. L’idée est saluée par des responsables politiques, notamment les ténors du PS qui proposent “des prélèvements exceptionnels de 0,5% sur les encours d’assurance vie les plus élevés à partir d’un seuil”. Le PS vise clairement les plus riches.
Il est donc clair que la hausse des impôts est au cœur du débat politique. Mais, l’Etat refuse catégoriquement cette option. D’ailleurs, Bruno Le Maire a, à plusieurs reprises, répété qu’aucune hausse des impôts ne se fera. Mais, la réalité économique actuelle dit tout le contraire. Et dans un futur proche, tout peut changer!
Bonjour a tout le monde
RépondreSupprimerA lire cet article nous allons tout droit
vers une guerre civile!!!!!