Président du cabinet d’avocats CAB Associés, Maître Carlo Alberto Brusa est revenu sur la crise sanitaire pour Esprits de Liberté.
Quelques semaines après le début de l’épidémie, Me Brusa a créé l’association Réaction19 dont l’objet consiste notamment à « mettre en œuvre toutes les voies de droit, toutes les actions juridiques et judiciaires, tant civiles que pénales, pour voir sanctionner et réparer toutes les atteintes portées aux personnes physiques et morales » du fait des mesures prises par les pouvoirs publics ou par l’Union européenne dans le cadre de la lutte contre le virus de Wuhan.
Depuis la création de Réaction19, Me Brusa a ainsi engagé plusieurs actions judiciaires en lien avec les mesures législatives, décrétales ou réglementaires prises par les autorités pour lutter contre la pandémie.
Outre les plaintes déposées par l’association contre les vaccins à ARN messager et le Remdesivir, Réaction10 a aussi engagé une action en justice contre le port du masque, notamment dans les écoles.
« J’ai mis en œuvre un processus d’information sur le taux d’oxygénation des enfants, les informations commencent à arriver. »
« Aujourd’hui nous avons des remontées d’infos et des situations graves. »
« Nous avons de plus en plus d’informations sur des enfants qui tombent dans les pommes, des enfants qui ne sont plus concentrés. »
Me Brusa compte également déposer une plainte liée au Rivotril, un médicament ayant fait l’objet d’un premier décret autorisant pour une durée limitée sa délivrance sur prescription hors Autorisation de mise sur le marché (AMM) par les pharmacies d’officine dans le cadre du Covid-19 à la fin du mois de mars 2020, avant de faire l’objet d’un nouveau décret dérogatoire au mois d’octobre.
« La question du Rivotril est une question scandaleuse. »
« On commence à savoir que le Rivotril a été utilisé pour mettre en place des formes d’euthanasie déguisées. »
Très critique à l’égard de la gestion de l’épidémie par les pouvoirs publics, Me Carlo Brusa estime que la crise sanitaire a mis en lumière les défaillances de nos institutions et de notre démocratie. Pour l’avocat, le Parlement, le Conseil d’État et le Conseil constitutionnel ont notamment renoncé à jouer leur rôle de contre-pouvoir.
« La Covid-19 a révélé l’absurdité du système dans lequel nous sommes aujourd’hui. Tout ça est une belle pièce de théâtre, mais quand le peuple et la démocratie doivent être respectés, il n’y a plus rien. »
« Ce que nous sommes en train de vivre est du délire. »
« L’exécutif a tout entre ses mains. Aujourd’hui, il n’y a aucun contre-pouvoir. »
« Le Parlement, qui devrait voter des lois pour protéger la liberté, vote des lois qui sont liberticides. »
« Quand vous allez devant le Conseil d’État, vous êtes Don Quichotte. Ils sont tous là dans une ambiance soporifique, ils n’en ont rient à cirer. Vous pouvez leur mettre toutes les violations les plus graves, ils n’en ont rien à cirer. »
« Il n’y a pas eu une décision digne de ce nom rendue par le Conseil d’État depuis un an dans le cadre de la Covid-19. »
« On a plus de Conseil constitutionnel, on a des juges qui ne sont plus des juges. »
Pour le président de l’association Réaction19, c’est le système tout entier qui a failli, pas seulement en France mais aussi en Espagne ou en Italie. Il appelle désormais de ses vœux des changements profonds et la mise en place d’un autre modèle démocratique dans lequel les États et les peuples retrouveraient notamment leur souveraineté.
« Nous sommes dans un conflit permanent, parce que ceux qui votent les lois, ceux qui décident pour nous, ceux qui décident à Bruxelles, ne sont pas les représentants d’une majorité du peuple. »
« On est toujours dans une minorité qui impose à une majorité qui doit travailler, qui doit se lever le matin, qui doit aller faire ses courses, qui doit donner à manger à ses enfants. »
« Il faudra refondre le système démocratique dans lequel nous vivons ici, en Italie et en Espagne. Il faudra sortir de l’Union européenne, retrouver des États, retrouver des frontières, reconstituer une culture nationale avec des valeurs démocratiques, avec des représentants du peuple dans les institutions, avec une légitimité démocratique dans le cadre de la justice, de la magistrature. C’est un changement à 180 degrés. »
« Si des gens se rendent compte aujourd’hui que le chemin inéluctable que nous sommes en train de prendre est de devenir des matricules et plus des êtres humains avec une dignité, alors il pourra peut-être y avoir un changement. Mais il faudra refondre la démocratie. »
« La Covid-19 nous amène à une réflexion. Maintenant, un mal peut sortir d’un bien. Il faut que ce soit un bien. Une société du tout numérique, de la technocratie, des élites, ne m’intéresse pas. »
Si son engagement depuis le début de l’épidémie lui a valu des critiques, Me Carlo Brusa n’entend pas pour autant renoncer et se dit prêt à livrer « toutes les batailles possibles ». Il évoque notamment la spiritualité comme moteur pour avancer et affronter les épreuves.
« Ce n’est pas facile d’être critiqué, de s’exposer, de se faire traiter de guignol. Je l’accepte parce que je sais que c’est faux, je l’accepte parce que je sais que ce que je fais, je le fais de bonne foi, avec amour. Et l’amour c’est de la spiritualité, parce que l’amour est intangible. »
« La spiritualité c’est ce que l’on ne touche pas, c’est l’impalpable, l’intangible, l’énergie, celle qui nous donne la force de nous lever le matin et elle est pour moi fondamentale, c’est ma source, ma source de vie. »
« Aujourd’hui, cette énergie je la mets dans la défense des valeurs de Réaction19 et de ces gens qui se sont inscrits. »
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