L’église Notre-Dame a été une nouvelle fois vandalisée dans la nuit de mardi à mercredi. Photo DR/Père Emmanuel Pic
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Après des actes de vandalisme à répétition contre la crèche de l’église Notre-Dame, à Dijon, le curé de la paroisse, le Père Emmanuel Pic, fait part de sa grande tristesse.
Ce jeudi après-midi, après trois dégradations en une semaine contre la crèche de l’église Notre-Dame-de-Dijon, le père Emmanuel Pic ne cache pas sa « grande tristesse ».
Les différents actes malveillants ont eu lieu dans la nuit du 18 au 19 décembre, dans celle du 19 au 20 puis dans celle du 24 au 25.
À cette dernière date, c’est évidemment « très symbolique », constate le curé de la paroisse.
« Nous sommes très tristes »
« Cela s’inscrit dans une longue liste d’incivilités. Sachant que l’église est tout le temps ouverte, pour prier, ou non, nous nous exposons à ce genre de choses », explique le prêtre.« Mais, bien sûr, nous sommes très tristes que cela arrive. Ceci d’autant plus que la paroisse est très attachée à cette crèche qui a été construite par deux réfugiés du Kosovo dont nous nous occupons, dont l’un est catholique, et l’autre musulman. Cette crèche montre bien l’esprit d’ouverture et de paix. D’ailleurs, elle rencontre un vif succès. »
Après cette nouvelle dégradation, le Père Pic a reçu le soutien, notamment, « de la municipalité » et « de fidèles de toutes religions ».
Comme à chaque fois, le prêtre a déposé plainte auprès de la police.
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