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vendredi 20 décembre 2019

Délinquance massive : les Parisiens préfèrent la violence plutôt qu’un maire de droite





Publié par Jean-Patrick Grumberg le 20 décembre 2019

« Paris subit une délinquance de plus en plus massive », prévient le procureur de Paris, mais les Parisiens préfèrent la saleté, l’insécurité et les violences que voter pour un maire de droite qui ramènerait un peu d’ordre et de bon sens.
 
Paris s’enfonce dangereusement dans la spirale des vols et des violences, montre le procureur Rémy Heitz, et cette hausse de la délinquance « ne doit rien au hasard ».
 
Les vols sans violence ont progressé de plus de 15,7 % depuis le 1erjanvier, passant de 124.875 à 144.552 vols.
    Les Parisiens subissent plus de 430 vols par jour, sous toutes les formes, du vol à l’étalage aux vols contre des particuliers, des vols contre des organismes publics aux établissements privé
    Les «vols à la tire», particulièrement dans les transports en commun, du vol de mobile au vol de portefeuille – ont augmenté en onze mois de plus de 35 %, passant de 23.309 à 31.505 infractions – recensées, ce qui ne représente qu’une petite partie du total, les gens étant habitués à ne jamais récupérer les biens qu’ils se sont fait dérober.

    5,5 % de hausse des cambriolages sur les onze premiers mois, après 14,4 % de hausse sur toute l’année 2018. A

    Paris intra-muros, les cambriolages sont passés en onze mois de 15.810 à 16.679. Soit plus de 50 affaires par jour. Là aussi, rien que pour les faits déclarés.
Aucun service de police n’est en mesure de digérer un tel afflux en termes d’enquêtes, dit la Cour des comptes :
La police judiciaire de proximité est dans «une situation alarmante», avec un taux d’élucidation des faits constatés par la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP), tous types d’infractions confondus, a chuté de 31,3 %, en 2012, à 25,9 en 2018.
Inutile de se demander pourquoi si peu de cas sont déclarés à la police. Et sans la pression des compagnies d’assurance, qui réclament une déclaration à la police pour déclencher leur remboursement, bien peu de cas seraient rapportés, et les statistiques de la délinquance seraient … superbes.
En 2012, près d’un fait sur trois était élucidé, en 2018, ce n’est plus qu’un sur quatre
Cour des comptes
Les magistrats confirment la dangereuse tendance, qui dépend des ordres de laxisme donnés par l’idéologie socialiste, qui fait du coupable la victime d’une société qui l’a broyé, et de la victime, un sale bourgeois qui s’est forcément enrichi sur le dos des plus pauvres que lui, et n’a finalement que ce qu’il mérite.
Et cette baisse du taux d’élucidation ne passe certainement pas inaperçue des voyous.
Puisque de plus en plus de délits et violences restent impunis, cela encourage à encore plus de délinquance.
«Alors qu’en 2012, près d’un fait sur trois était élucidé, un sur quatre l’était en 2018, et les taux d’élucidation «sont systématiquement inférieurs à ceux constatés au niveau national.»
Le nombre de personnes mises en cause est passé de 160.020 à 125.918, (soit -21,3 %), ce qui témoigne de la «moindre efficacité des services dans la lutte contre la délinquance d’une manière générale».
Violences en hausse – réputation en baisse, et tourisme en berne
La violence est devenue très préoccupante, et beaucoup ressentent le spectre de New-York des années 70 se profiler à l’horizon. Sauf que les jeunes générations n’ont pas vécu, voire même jamais entendu parler, de la situation de New York avant l’arrivée du maire qui a sauvé la ville.
  • Les agressions physiques ont augmenté de plus de 9 % depuis janvier, pour dépasser le seuil des 40.000 agressions en onze mois, soit 120 agressions et tentatives chaque jour, rien qu’à Paris intra-muros.
  • Le parquet de Paris ressent qu’il faut changer de stratégie. Mais « la réponse judiciaire » des juges échappe à tout contrôle : ils sont indépendants et inamovibles, et ce sont ce que beaucoup appellent « les juges rouges », les membres du syndicat de la magistrature, un groupe d’extrême gauche auteur du tristement célèbre Mur des Cons, qui épinglait les victimes et se payait la tête du père d’une jeune fille assassinée qui osait dire sa rage et sa tristesse.
Pas de crack dans les beaux quartiers. Ailleurs en revanche…

Il existe de nombreux points de deal identifiés à Paris, et la police s’active fortement… sur les voitures.
Cet auteur, lors d’un voyage en France, s’est trouvé dans le quartier des Halles de Paris.
Il fit remarquer à un policier qui lui demandait de retirer sa voiture d’une place de livraison alors que c’était dimanche, que dans le jardin voisin qu’il venait de traverser, le trafic de drogue fleurissait au grand jour.
Il reçut des forces de l’ordre une réponse claire et circonstanciée : « enlevez votre voiture de là ou j’appelle la fourrière. »
Le parquet dit que le démantèlement des réseaux sur la «colline du crack», dans le 18e, a été bénéfique.
Bénéfique ? Il reconnaît qu’il y a eu des «phénomènes de déport», un terme policé pour cacher que le problème n’a pas été éliminé, mais que la violence liée à ce trafic est maintenant étalée sur plusieurs quartiers au lieu d’être concentrée.
Là je dois vous faire un autre aveu : quand je vivais en France, et ce n’est pas la raison principale qui m’a encouragé à la quitter*, j’ai été frustré de voir, décennie après décennie, les administrations prendre plus qu’à leur tour des décisions qui étaient une insulte à l’intelligence et au bon sens.
Ce genre de décision.

Et bien entendu, il y a les problèmes liés aux migrants illégaux
La question de la pression migratoire « amplifie les difficultés rencontrées à Paris » dit le parquet.
Ah bon ? Les « mineurs isolés étrangers » (qui ne sont pas tous vraiment mineurs, mais c’est un autre problème) ont été requalifiés en «mineurs non accompagnés» pour minimiser le problème, une vieille pratique qui consiste à casser le thermomètre pour faire disparaître la fièvre, et qui marche à tous les coups avec les journalistes, trop contents de cet aubaine qui permet de nier la réalité.
Il paraît, donc, que ces « mineurs non accompagnés » pèsent lourdement sur la hausse des petites infractions.
Vols et cambriolages particulièrement.
Mais s’ils sont « non accompagnés », ils sont loin d’être innocents pour autant.
Au contraire, ce sont de redoutables gangs.
« C’est une délinquance plus organisée qu’il y paraît, avec de vastes filières » dit le magistrat, qui révèle « qu’une fois sur deux, la police suspecte que l’auteur des faits est un majeur ».
Le procureur de Paris dit vouloir s’attaquer « prioritairement aux réseaux qui structurent cette délinquance ».
Ce ne sont pas les réseaux mafieux l’obstacle, ce sont les juges rouges, c’est le syndicat de la magistrature, qui relâche les rares délinquants appréhendés à la vitesse de l’éclair.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

* A ceux qui se posent la question, j’ai principalement quitté la France parce que mon standard d’exigence de liberté individuelle est beaucoup plus élevé que celui qu’offre le pays. C’était un ressenti personnel, je n’avais pas connaissance alors du mauvais classement mondial de la France.

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