La vidéo du viol en Essonne, diffusée sur Snapchat, a fait plus d’un million de vues. (Illustration) Dpa/picture-alliance/Patrick Seeger
Dans le civil et pour ses proches, il est Yazid, lycéen de 16 ans vivant du côté de Besançon (Doubs).
Mais sur Internet, il est Kobz, « le héros de Twitter » comme le surnomment certains de ses fans.
Ce hacker autodidacte s'est déjà fait supprimer son compte à plusieurs reprises.
Car lorsqu'un fait divers survient, il est généralement celui qui parvient rapidement à identifier les personnes recherchées et les divulgue aux internautes, ce qui est contraire aux règles des réseaux sociaux.
Mais sur Internet, il est Kobz, « le héros de Twitter » comme le surnomment certains de ses fans.
Ce hacker autodidacte s'est déjà fait supprimer son compte à plusieurs reprises.
Car lorsqu'un fait divers survient, il est généralement celui qui parvient rapidement à identifier les personnes recherchées et les divulgue aux internautes, ce qui est contraire aux règles des réseaux sociaux.
Un « justicier » 2.0 en somme.
Ce vendredi, avec son nouveau compte, il végétait à 500 abonnés.
48 heures plus tard, le voici désormais à près de 20 000 fans.
Car entre-temps, il est celui qui a communiqué toutes les informations sur Ali, le violeur présumé de Snapchat.
Ce vendredi, avec son nouveau compte, il végétait à 500 abonnés.
48 heures plus tard, le voici désormais à près de 20 000 fans.
Car entre-temps, il est celui qui a communiqué toutes les informations sur Ali, le violeur présumé de Snapchat.
Vendredi en début de soirée, la vidéo d'un viol qui s'est déroulé dans l'Essonne se propage sur les réseaux sociaux.
La chasse à l'homme débute sur le Net.
« Je récupère rapidement des informations à partir d'un compte ou d'un pseudo sur Internet », relate cet adolescent bon élève, mais qui avait été exclu de son collège après avoir piraté « pour rire » les ordinateurs de son établissement.
« Ensuite, même si ce sont des mineurs qui n'ont pas d'adresse à leur nom, je me sers des bases de données que j'ai récupérées sur des sites qui n'étaient pas assez bien protégés », décrypte-t-il.
La chasse à l'homme débute sur le Net.
« Je récupère rapidement des informations à partir d'un compte ou d'un pseudo sur Internet », relate cet adolescent bon élève, mais qui avait été exclu de son collège après avoir piraté « pour rire » les ordinateurs de son établissement.
« Ensuite, même si ce sont des mineurs qui n'ont pas d'adresse à leur nom, je me sers des bases de données que j'ai récupérées sur des sites qui n'étaient pas assez bien protégés », décrypte-t-il.
« Ce qui m'intéresse, c'est d'aider les victimes »
C'est avec cette méthode expéditive, et illégale, qu'il obtient toutes les informations sur Ali, le violeur présumé, vivant à Morsang-sur-Orge.
Il les partage à ses quelques abonnés.
L'effet boule de neige est immédiat.
Les esprits s'échauffent et certains parlent d'expédition punitive.
Finalement, l'un des agresseurs sera interpellé, le deuxième se rendant de lui-même à la police.
Ce dimanche soir, tous les deux ont été mis en examen pour viol en réunion et enregistrement et diffusion d'images violentes et dégradantes et écroués.
Sa première affaire remonte à près de deux ans, lorsque plusieurs jeunes filles avaient été harcelées par le « Momo challenge », un défi aussi viral que macabre sévissant sur les réseaux sociaux, où des personnes doivent réussir plusieurs défis pour éviter la propagation d'informations compromettantes sur eux.
leparisien
Ce dimanche soir, tous les deux ont été mis en examen pour viol en réunion et enregistrement et diffusion d'images violentes et dégradantes et écroués.
Le « justicier » de Twitter se défend de faire ça pour la notoriété : « Je m'en fiche du nombre d'abonnés à mon compte, la preuve, à chaque fois que je fais ce genre de coups, mon compte est supprimé et je repars de zéro », affirme-t-il.
« Ce qui m'intéresse, c'est d'aider les victimes. La justice prend trop de temps dans ce genre d'affaire. Avec cette méthode ça ne traîne pas. »
Des actions qui peuvent mal finir« Ce qui m'intéresse, c'est d'aider les victimes. La justice prend trop de temps dans ce genre d'affaire. Avec cette méthode ça ne traîne pas. »
Sa première affaire remonte à près de deux ans, lorsque plusieurs jeunes filles avaient été harcelées par le « Momo challenge », un défi aussi viral que macabre sévissant sur les réseaux sociaux, où des personnes doivent réussir plusieurs défis pour éviter la propagation d'informations compromettantes sur eux.
« Des filles avaient tenté de se suicider, j'avais immédiatement permis de démasquer l'auteur d'une série de faits, se rappelle-t-il. J'avais aussi envoyé à WhatsApp la faille technique qu'ils devaient corriger dans leur système pour éviter un piratage. »
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