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dimanche 22 décembre 2019

C’est chaud, en Australie…

 
 
 
Il est symptomatique de voir les médias français alarmés par la situation d’un pays aux antipodes.

Ainsi, cette semaine, Le Monde titrait : « En Australie, mardi a été la journée la plus chaude jamais enregistrée. »

Le Brésil est passé de mode.
L’Afrique a été volontairement épargnée : leurs dirigeants sont trop bons…
Tout est bon, dans le scénario catastrophe servi quotidiennement à l’heure du petit déjeuner.
Juste une petite piqûre de rappel si besoin en était, histoire d’avaler de travers le muesli bio sans sucres ajoutés ni gluten, au yogourt de coco.
Comment conditionner nos bobos de service et faire applaudir des deux mains de nouvelles taxes carbone pour le bien de la planète ?
En attendant, l’Australopithèque avec son grand chapeau en face de moi avale ses deux œufs frits avec bacon et saucisses sans broncher et se demande pourquoi je me prends la tête dans les mains. Oui, il fait chaud en été…
Oui, on a des incendies chaque saison. Cette fois, sans doute plus que d’autres et personne ne s’en réjouit, mais les pics de température ne surprennent personne. Sydney est couverte de fumées mais ce n’est, hélas, pas la première fois.
Ce sera la dernière lorsqu’il n’y aura plus rien à brûler, comme en Provence…
Plus chaud un jour et plus frais un autre.

Il a fait moins de 30 degrés au nord de Brisbane, en zone subtropicale, toute la semaine, grâce aux vents du sud.
Fournaise d’un côté et parfois neige de l’autre, comme près de Canberra.
On parle quand même d’un pays continent, pas de l’Andorre…
Cette drôle d’idée de calculer des moyennes, tout à coup, semble bien mal venue.

C’est le désert sur la plus grande partie du territoire, ne l’oublions pas…
Alors, on nous ressort la photo du pauvre koala, faute d’ours polaire, dans un effort désespéré de propagande, histoire de toucher les âmes sensibles. 

C’est oublier un peu vite qu’il a fallu en exterminer, dans le secret, quelques centaines en 2014 parce qu’ils étaient trop nombreux dans certaines régions comme le Victoria, près de Melbourne.
Versons une larme et soutenons les réductions de CO2 que sont censés apporter les augmentations de taxes et autres projets de gouvernements mondiaux.

Nous attendons avec impatience le débarquement, à Darwin, de Greta Thunberg en pédalo… 
C’est oublier, aussi, que ces mêmes écolos ont mis fin à une pratique ancestrale des aborigènes qui consistait à brûler les sous-bois à la bonne saison pour éviter la formation de buissons et herbes sèches, véritables allumettes.
Pas de fumée, maintenant, donc de feu afin de permettre aux vraies incendies hors de contrôle de se déployer ?
Cherchez l’erreur.
Bizarre, aussi, de voir ces feux se déclarer régulièrement à chaque coup de vent.

Une année ou deux plus tard, des constructions émergent comme par enchantement dans des zones qui étaient protégées auparavant…
Nous ne sommes pas au bout de nos contradictions de l’autre coté du globe non plus.

C’est l’avènement de l’absurdité pour tous à grand renfort de matraquage médiatique bon marché. 
Tous les moyens sont bons pour en rajouter une couche sur ce réchauffement climatique. 
Anthropique, bien sûr : oubliez les courants de Niño, Niña, Gulf Stream, explosions solaires et autres cycles. 
À chacun de battre sa coulpe…
Quand il fait froid, c’est la météo.

Chaud en été et c’est la catastrophe inéluctable que nous vous annoncions.
Pas un jour, dans la presse, sans une mention de cette fin toute proche du genre humain par sa propre faute.


Une chance de salut unique : mettre la main au portefeuille avec le sourire.

Au moment même où vous payez la taxes, le CO2 diminue et le feu s’éteint comme par magie. 
À vot’ bon cœur, m’sieurs dames !

François Krüger

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