La France est devenue le pays de la censure.
Le discours officiel affirme qu’elle est le pays des droits de l’homme, alors que le premier d’entre eux est écrasé sans vergogne par la meute de tous ceux qui devraient être les premiers à veiller jalousement à ce que la liberté de penser et d’exprimer sa pensée soit respectée sans réserve.
Les journalistes avaient obtenu une loi pour défendre la liberté de la presse en 1881.
Petit à petit, depuis la loi Pleven de 1972, l’étau s’est refermé sur la parole libre.
La législation restrictive visait à protéger les membres d’un groupe contre les appels à la discrimination, à la haine et à la violence.
Elle est devenue un outil de répression contre la dissidence d’opinion.
Elle fait de l’aveuglement une obligation.
Et ceux qui font régner cette dictature qui ne dit pas son nom sont d’abord les journalistes qui piétinent leur déontologie professionnelle en demandant la sanction de celui des leurs qui quitte la voie du politiquement correct.
Ils exigent son exclusion, sa mort sociale.
Ce sont ensuite les magistrats qui se transforment en commissaires politiques, en inquisiteurs, en poursuivant les délinquants d’opinion, dénoncés par les « signalements » des associations et des sycophantes, ces chiens de garde de l’idéologie dominante.
Car, non seulement la liberté d’expression est menacée, mais elle l’est de manière unilatérale.
Il n’y a pas de christianophobie, pas de racisme anti-Blanc, mais seulement de l’islamophobie et du racisme à l’encontre des immigrés.
Il est clair qu’aujourd’hui, la gauche jouit d’une totale liberté de parole et peut même s’ériger en inquisitrice de l’orthodoxie, comme il est évident que la droite, conservatrice sur le plan des mœurs ou patriote, et soucieuse de préserver l’identité nationale, est rejetée dans le camp du mal.
1968 et 1981 ont installé à la tête des différents pouvoirs des hommes et des femmes pétris d’une même idéologie.
La « droite » parlementaire a pendant longtemps subi ce joug, par ignorance et lâcheté. Une autre droite se réveille enfin, c’est celle de la liberté à reconquérir, c’est celle des véritables lanceurs d’alerte contre les vraies menaces.
Les Français ne sont pas menacés par le réchauffement climatique mais par la perte de leur identité. Ce sont les détenteurs du pouvoir qui, au lieu de les protéger, facilitent le processus et interdisent les résistances.
Pour eux, Zemmour devrait être condamné au silence.
À force de résister aux condamnations médiatiques ou judiciaires, Zemmour est devenu le porte-parole des sans-voix, des « sans-pouvoir », comme disait Václav Havel.
Cette référence fait réfléchir.
Ce qui se passe, aujourd’hui, dans notre pays s’apparente à ce qui se passait à l’Est avant la chute du mur !
Que penser de notre pays, de cette « cage aux phobes », où les opinions divergentes sont qualifiées de « phobies », c’est-à-dire de troubles mentaux quand, la plupart du temps, elles résultent de constats et de raisonnements parfaitement lucides et objectifs.
L’augmentation du nombre d’immigrés, en particulier africains et musulmans, est un fait, pas un fantasme, leur regroupement dans certains quartiers entraîne une modification du mode de vie, et parfois un changement des impératifs comportementaux.
L’ensauvagement de notre société, la montée de la violence, les trafics et les règlements de comptes font échapper des territoires entiers aux lois de la République.
Zemmour n’est pas le seul à le dire, à souligner le lien entre l’immigration et la délinquance, comme en témoigne la population carcérale, mais le disant avec une écoute plus large, il est dangereux et doit donc être abattu.
Par le licenciement ou les tribunaux, on veut le faire taire !
Comment ne pas être révolté, soulevé de honte devant ce qu’est devenue la France dépossédée d’elle-même par les prétendues élites – politique, médiatique, judiciaire – qui la dirigent ?
Les Français vont-ils accepter longtemps qu’on leur impose des œillères pour les conduire vers le précipice ?
C’est en France, désormais, que le mur est à abattre !
Christian Vanneste
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