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dimanche 13 octobre 2019

Privatisations FDJ: à qui le tour, parmi les gros contributeurs de LREM?

 
 
 
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Le train de privatisations engagé par le gouvernement avance à grands pas.
 
Après la privatisation d'ADP, celle de la FDJ est programmée pour novembre.
 
On a enfin trouvé un volet du programme de Macron qui est scrupuleusement et méthodiquement appliqué.
Pour ADP, il faut savoir que la banque d'affaires qui va traiter le dossier, et empocher probablement de plantureux honoraires n'est autre que la Bank of America Meryll Lynch dirigée par Bernard Mourad, ancien directeur de campagne présidentielle de Macron.
Un directeur de campagne qui, apparemment, fut très efficace dans la collecte de fond pour le candidat vainqueur : sur les 1800 plus gros donateurs, 150 étaient des libanais, avec des virements émis depuis des comptes bancaires domiciliés dans ce pays.
A présent, c’est sa banque qui héritera certainement du dossier ADP.
Avec la FDJ, à qui le tour ?
Rothschild ? Goldman Sachs ? Messieurs Drahi, Lagardère ou Niel, vont-ils sauter sur l’occasion pour rafler le gros des actions mises en vente ?
Comme je l’ai écrit dans OPA sur l’Elysée, Macron n’est pas un président comme les autres.
Sa victoire n’est pas due à une implantation politique, un enracinement dans le paysage, le soutien de nombreux parlementaires, mais à la puissance de feux des banques, multinationales et médias qui l’ont propulsé là où il est aujourd’hui.
Il est bien plus l’obligé de ces gens-là que de l’électorat, ce qui en fait le fondé de pouvoir d’un aréopage de puissances financières.
Et il se comporte comme un syndic de faillite, chargé de liquider le patrimoine de la France à ses amis, comme il le fit lors du dossier Alstom : devant l’Assemblée nationale, Macron, alors ministre des finances, avait affirmé que l’Etat n’était pas au courant des tractations avec General Electric, alors qu’une étude avait été réalisée chez Rothschild dès 2011…
 
Macron œuvre depuis des années au profit de ses commanditaires, et il va poursuivre, vu la passivité quasi générale qui entoure ce volet de sa politique.

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