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jeudi 24 octobre 2019

Yassine Belattar : le « frère » musulman de Macron qui menace Blanquer

 


Un « humoriste » communautaire

C’est l’histoire d’un « représentant » de la banlieue qui n’y a même pas grandi.

Loin des quartiers immigrés, Yassine Belattar a passé sa jeunesse dans le centre-ville calme et serein de l’Étang-la-Ville, dans les Yvelines.
En 2006, pour Libération, il n’hésitait pas à défendre ce choix familial avant d’ajouter : «  si je veux voir des Marocains, je vais au bled. »
Mais afin de faire carrière, son discours évolue rapidement.
Après un bide total sur France 4 dans le « Belattar Show » (0,4 % de part d’audience sur la TNT, 6 fois moins de téléspectateurs que son prédécesseur à la même tranche horaire), Yassine trouve son public dans le communautarisme islamique.
Binational franco-marocain, il se met à prendre la défense du halal sur la radio Le Mouv’ avant d’animer des matinales de Beur FM.
Entouré de personnes issues de l’immigration, Belattar se lâche.
Il rit à gorge déployée quand l’un de ses acolytes se moque des combattants français de la Première Guerre mondiale.
Sur scène, il interpelle régulièrement son auditoire selon l’origine ou la couleur de peau des gens. Puis affirme qu’il serait « plus français » que ceux qui le critiquent.
« Plus français que » : expression médiatique à la mode qui reflète en vérité une rupture historique à travers l’immigration massive que subit la France.

 
 
 
 
 
 
 
 
En s’attaquant régulièrement au Front National, Belattar s’offre la sympathie d’une partie des médias, prêts à fermer les yeux sur le reste de ses déclarations.
Ainsi, tout en dénonçant le « racisme fou » à Béziers en 2015, il peut interpeller une enseignante d’origine ivoirienne, Maboula Soumahoro, en lui disant : « Tu es la noire la plus diplômée que je connaisse »…
N’importe quel Blanc, humoriste ou non, prononçant une telle phrase, verrait sa réputation ruinée, après un rappel de la colonisation et de l’esclavage pratiqués par les Occidentaux.
Mais pas Belattar.
Personne ne lui évoquera la colonisation et les treize siècles d’esclavage pratiqués en Afrique par les musulmans.
Car Belattar fait partie d’une « minorité » en France, ce qui équivaut à un statut d’éternelle victime aux yeux du politiquement correct.
De là, s’ouvrent les portes de l’ascenseur social auprès des politiques de gauche.

 
 
Une ascension victimaire
 
Après avoir soutenu Ségolène Royal en 2007, Yassine Belattar est chauffeur de salle pour François Hollande en 2011 avant sa campagne présidentielle.
Une stratégie payante dont l’intéressé n’hésite pas à se vanter dans les colonnes de L’Obs : « Qui a fait élire François Hollande ? C’est la banlieue, qui est le pétrole électoral de la gauche. »
Devenu l’ami du président socialiste, avec qui il va dîner en famille, Belattar prétend même que Hollande ne s’est pas représenté en 2017 parce qu’il savait que les banlieues n’iraient pas voter (pour lui).
Le piège communautariste prend forme, sous les traits d’un vague humoriste musulman au sentiment de toute-puissance.
Par des rappels réguliers à la colonisation ou à Vichy, Belattar joue de la culpabilisation des Blancs vis-à-vis de leur Histoire.
En 2017, quelques jours après avoir insulté Thierry Ardisson de « chemise brune », c’est-à-dire de nazi, qui « n’aime pas les musulmans », il est invité sur le plateau télé de ce dernier pour dérouler son discours victimaire… et par la même occasion accroître son audience.
Dans ce domaine victimaire, Belattar peut compter sur l’expertise de la militante « indigéniste » Rokhaya Diallo.
Les deux s’appellent régulièrement, pour « se soutenir » selon 20 Minutes.
Quand Diallo affirme que la France ne doit plus se voir comme « un pays blanc et chrétien » et s’en prend aux Blancs jusqu’à la couleur des sparadraps, Belattar attaque de son côté les « blancs de plus de soixante ans » qui « sont peut-être la clé du problème ».
 

En parallèle de la culpabilisation et du rejet des Blancs, Belattar milite pour faire progresser l’islam dans la société française.
En 2015, il anime la soirée de gala du CCIF (Collectif Contre l’Islamophobie en France), une association proche des Frères Musulmans et qui considère « l’ingérence laïciste » en France équivalente « au terrorisme ».
Belattar y flatte le prédicateur Tariq Ramadan, « George Clooney des musulmans », avant d’en tirer une pratique : traiter d’islamophobes et de racistes tous ceux qui remettent en question la religion musulmane ou la vision qu’il en a.
Craignant pour sa réputation devant les révélations médiatiques à son sujet fin 2017, Yassine Belattar envoie alors un sms inquiet à « son frère » Emmanuel Macron.
Réponse du Président de la République Française : « T’obsède pas. Continue. Les critiques suivent le talent. » 
 
 
Un danger politique
 
Soutien de Macron à la suite de Hollande, Yassine Belattar est même récompensé en mars 2018 en étant nommé au « Conseil présidentiel des villes ».
Le sentiment d’avoir de l’importance fait tomber une à une les apparences d’humoriste modéré. Belattar déclare sans ciller qu’ « il n’y a pas de modération dans la religion. On est musulman ou on ne l’est pas ».
Les éternels naïfs, adeptes d’un prétendu « islam modéré » s’opposant aux « intégristes », en sont pour leur frais.
Adoubé par le pouvoir macronien, Belattar déroule : « je ne suis pas Charlie, je ne suis pas Nice », suivi d’un « j’ai le droit de choisir mes deuils » devant son public, selon une journaliste de Marianne, ou d’un « je ne choisis pas mes deuils » sur le plateau de France Info.
Dans les deux cas, l’objectif est le même : ne pas mettre en avant les carnages islamiques.
Utiliser le relativisme afin de faire oublier qu’ils ont été commis en France au nom de l’islam, par des musulmans hurlant « allah akbar », sans que cela n’ait le moindre équivalent parmi les autres religions.
Tout est bon pour soutenir ses « frères » en religion.
Belattar défend le rappeur islamique Médine quand celui-ci veut se produire au Bataclan, terrible symbole, malgré des paroles comme « crucifions les laïcards » ou encore « ces porcs blancs ». Médine, « ami très proche » de Tariq Ramadan, dont il suit les « enseignements » selon ce dernier. Pire encore, Belattar prône le retour en France des djihadistes partis en Irak et en Syrie « faire des galipettes ».
Dans sa bouche, ces ennemis de la France prêts à tuer nos compatriotes deviennent « des enfants qui foutent le bordel à un anniversaire ».
Relativisme indécent…
 
 
 
Quand il fait face à la contradiction, Belattar s’énerve.
Cela commence par des attaques sur le physique et les dents « trop blanches » du président de l’OLRA (Organisation de Lutte contre le Racisme Anti-blanc), Laurent de Béchade.
Puis ce sont des insultes à l’encontre de Amine El Khatmi, président du Printemps Républicain : « baise ta mère », « tu vas en chier grave », « baltringue », « facho » entre autres mots fleuris… Enfin, ce sont des menaces d’égorgement en pleine rue en criant « islamophobe », selon Noémie Halioua, reporter indépendant.
Les insultes et les menaces proférées par Yassine Belattar ne s’arrêtent pas aux opposants politiques ou aux journalistes.
En février 2018, il est interpellé aux Mureaux, dans les Yvelines, et placé en garde à vue après avoir insulté un policier.
Huit mois plus tard, sur le plateau de LCI, il se permet malgré tout de donner des leçons « au prochain ministre de l’Intérieur » pour qu’il fasse « le lien entre les gens des quartiers et la police »… Et Belattar d’ajouter qu’en cas de non respect de ses conseils, « il y aura une émeute. Ce n’est pas une menace, mais une promesse. »
 
 

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