Le ministère saoudien de l’Intérieur a ouvert une enquête après la diffusion sur les réseaux sociaux de plusieurs annonces postées par des Saoudiens souhaitant abandonner leurs femmes de ménage contre de l’argent.
Une affaire assimilée à de l’esclavagisme moderne vient une nouvelle fois de secouer l’Arabie Saoudite.
Citant des médias locaux, le site marocain alyaoum24 a rapporté le 25 février que le ministère saoudien de l’Intérieur avait récemment ouvert une enquête après la diffusion sur les réseaux sociaux de plusieurs annonces, publiées initialement sur un site saoudien de petites annonces par des Saoudiens exprimant leur désir de «vendre» leur femme de ménage d'origine marocaine.
Citant des médias locaux, le site marocain alyaoum24 a rapporté le 25 février que le ministère saoudien de l’Intérieur avait récemment ouvert une enquête après la diffusion sur les réseaux sociaux de plusieurs annonces, publiées initialement sur un site saoudien de petites annonces par des Saoudiens exprimant leur désir de «vendre» leur femme de ménage d'origine marocaine.
Sur ces annonces, les défauts et les qualités de ces femmes sont même mentionnées.
Sur l’une d’entre-elles, on apprend que le vendeur se sépare de sa femme de ménage car elle a du «mal à s’occuper des enfants».
Une autre est quant à elle «mise en vente» car elle «réclame un téléphone avec internet».
Et pour couronner le tout, un des auteurs d'annonce précise qu'une période d'essai de quelques jours peut être convenue avant la transaction finale.
Sur l’une d’entre-elles, on apprend que le vendeur se sépare de sa femme de ménage car elle a du «mal à s’occuper des enfants».
Une autre est quant à elle «mise en vente» car elle «réclame un téléphone avec internet».
Et pour couronner le tout, un des auteurs d'annonce précise qu'une période d'essai de quelques jours peut être convenue avant la transaction finale.
En Arabie saoudite, les travailleuses constituent une importante main-d'œuvre.
Nombre d'entre elles ont déjà signalé avoir été victimes d'abus, de viols et d'agressions de la part de leurs employeurs qui parfois leur confisquent leur passeport quand elles arrivent dans le pays, bafouant ainsi le droit international et les lois saoudiennes.
Lire aussi : L'Arabie saoudite élue à la Commission des droits des femmes - l'ONU complice de crimes
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