Marc Devarieux
Les budgets déficitaires de la France continuent de financer des centres d’accueil toujours plus nombreux, et les journalistes continuent de maquiller la vérité.
Parmi les spectacles politiques mis en scène actuellement, le « renvoi des migrants économiques » figure en bonne place.
Circulaire Collomb, projet de loi Collomb, déclarations présidentielles en France et à l’étranger, sondages pour « révéler » le point de vue des Français, engagements sur l’hébergement des SDF, déclaration du Premier ministre sur la tradition d’accueil de notre pays…
Voilà bientôt dix mois que M. Macron a été élu et surfe sur ce thème.
Provoquant l’émoi, voire la colère, des associations humanitaires, associations riches de toute l’humanité de nos impôts et de nos déficits.
Émoi et colère visant essentiellement à crédibiliser les propos présidentiels et ministériels.
Pourtant, comment leur accorder le moindre crédit ?
Pendant ces dix mois, qui peut dire combien de migrants, jeunes et seuls, donc certainement migrants économiques, sont entrés dans notre pays ?
Qui peut avancer une estimation « sérieuse » quant au nombre de ces étrangers qu’il faudrait ramener chez eux pour se conformer aux propos « officiels » ? 100.000 ? 200.000 ? 500.000 ? Davantage ? Qui peut donner la moindre estimation des moyens humains, matériels et financiers ainsi que des délais nécessaires ?
À en croire le propos présidentiel, la promesse de zéro SDF dans les rues n’a pu être tenue pour le 31 décembre 2017, à cause de l’arrivée « inattendue » de migrants.
Arrivée tellement inattendue qu’elle est constante depuis au moins 2015, tolérée sinon organisée, au mépris des lois en vigueur.
En attendant, ils continuent d’arriver, les budgets déficitaires de la France continuent de financer des centres d’accueil toujours plus nombreux et les journalistes continuent de maquiller la vérité pour entretenir le mythe de Jupiter.
« Ça ne coûte rien, c’est l’État qui paye », disait-on déjà.
Pour que le propos soit crédible, il faudrait rétablir le contrôle de nos frontières, pour vérifier qui entre, et à quel titre, refuser tout prétendant ne respectant pas les lois en vigueur et vérifier que les expulsés ne reviennent pas, comme si de rien n’était.
Le reste n’est que littérature.
Il y a peu d’immigrés en France depuis que la nationalité française leur est offerte sans conditions. Cela a permis à notre pays de connaître une augmentation « naturelle » de plus de dix-sept millions d’habitants en moins de quarante ans.
Il y a fort à parier qu’il n’y aura bientôt plus de migrants économiques à renvoyer chez eux, dès lors que notre généreuse administration aura pour instruction de les considérer comme éligibles au droit d’asile, sans conditions.
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