La candidate démocrate à la Maison Blanche, Hillary Clinton, lors d'un meeting à Kissimmee (Floride, Etats-Unis), le 8 août 2016. (GREGG NEWTON / AFP)
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L'équipe de la candidate assure qu'elle n'était pas au courant.
Seddique Mateen, le père de l'auteur de l'attentat homophobe d'Orlando (Etats-Unis), s'est installé derrière Hillary Clinton durant l'un de ses meetings à Kissimmee, en Floride, lundi 8 août, rapporte la chaîne locale WPTV (en anglais).
Orlando shooter's father sits right behind Hillary at rally. https://t.co/OSL6jh0Wn2 pic.twitter.com/FjPODbBW1N— WPTV (@WPTV) 9 août 2016
#WPTV exclusive@12. Spotted: father of Orlando Pulse nightclub shooter at @HillaryClinton Kissimmee event. Red hat. pic.twitter.com/RPcnN8HYtS— Tory Dunnan (@ToryDunnanTV) 9 août 2016
Son fils Omar Ma teen, a tué 49 personnes en ouvrant le feu dans le Pulse, un club LGBT, le 12 juin.
A la sortie du meeting du 8 août, Seddique Mateen s'est expliqué devant les caméras de WPTV. "Nous coopérons avec le gouvernement fédéral", a-t-il d'abord déclaré, sans faire plus de commentaires.
"J'aurais aimé que mon fils rejoigne les rangs de l'armée et combatte le groupe Etat islamique, finit-il par expliquer quelques heures plus tard. Ça aurait été beaucoup mieux."
Seddique Mateen a apporté un soutien sans équivoque à l'ancienne secrétaire d'Etat.
"Hillary Clinton est bonne pour les Etats-Unis, contrairement à Donald Trump, qui n'a aucune solution, assure-t-il. Pourquoi devrait-on être surpris [de ma présence] ? J'aime les Etats-Unis et je vis ici depuis longtemps."
Interrogée, l'équipe d'Hillary Clinton a pris ses distances.
"C'était un meeting de 3 000 personnes, ouvert au public, répond un responsable.
Cet individu n'a pas reçu une invitation particulière et la campagne n'a eu connaissance de sa présence dans le public qu'après l'événement."
Le profil trouble de Seddique Mateen a été souligné par de nombreux médias, dont le Huffington Post.
Cet Afghan installé en Californie a notamment soutenu à de nombreuses reprises les actions des talibans, et s'était même autodéclaré "président par intérim" de l'Afghanistan.
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