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samedi 7 mai 2016

Xavier Raufer : « Le pouvoir manipule les chiffres de la criminalité »


Le 07/05/2016

criminalité


Dans un article en ligne — malheureusement en accès sélectif — Xavier Raufer fait une analyse sans concession de la communication du gouvernement en matière de criminalité

S’adressant aux médias du système, le criminologue écrit en préambule de son article, je cite : « Avis à la néo inquisition de Décodeurs, Décryptage, Le vrai du faux, etc. : tous les faits, chiffres et données ci après sont issus de comptages officiels, noyés dans divers agrégats et ainsi cachés à l'opinion ».
Fin de citation.
En ligne de mire de M. Raufer : Le Monde, Arte, France Info, et autres RFI…

Au sujet des chiffres de la criminalité de 2015, le ministère de l’Intérieur s’est livré à une véritable « manipulation sémantique »
Manipulation que dénonce Xavier Raufer.
 Par exemple, la baisse de 13,7 % des braquages entre 2014 et 2015 baisse claironnée par le gouvernement, résulte du fait que les braquages commis à domicile ont été requalifiés en simples « cambriolages ».
 Or ces braquages à domicile explosent à+20 % !
 De même les « vols à main armée » (passibles de la cour d'assises) ont été requalifiés en « violences aggravées », lesquelles ne sont que de simples délits au regard de la loi.
D’où les chiffres anesthésiants servis par le ministère, sur lesquels « nul grand média n’aura exercé son esprit critique », ironise le criminologue.

Xavier Raufer dénonce également la gestion par le pouvoir politico médiatique de l’« attentat spectacle »

« Le terrorisme sidère l'opinion, analyse le criminologue, son brutal effet de souffle balaie (…) le crime au quotidien, anodin par comparaison.
 Or, en réalité, poursuit M. Raufer, la violence sociale au jour le jour traumatise beaucoup plus la population : le braquage, l'agression chez soi, le règlement de compte à sa porte, angoissent, forcent au silence et au chacun pour soi ».

Pour le criminologue, je cite toujours : « Ce crime au quotidien est un [véritable] microterrorisme, que le ministère de l'Intérieur camoufle de son mieux et que les médias d'« information » (guillemets) traitent en méprisables "faits divers" ».

Fin de citation.
 Pour les forces cosmopolites au pouvoir, la violence sociale, celle exercée aussi bien par les forces ethniques d’occupation que par la gauche dite extrême, est un outil essentiel de « bonne gouvernance », selon l’adage orwellien : « Un peuple qui vit dans la peur ne se révolte pas ».

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