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samedi 9 mai 2015

Побєда !






Le 09/05/2015



Europe ! Tu craches sur les morts, sur ceux qui te permettent aujourd'hui de vivre dans ta fange capitaliste de confort matérialiste. Europe ! Tu me répugnes. Aujourd'hui, je suis russe, je fête la victoire : Pobiéda !


Victoire !
Pour eux, c’est le 9 mai, et pour eux, contrairement aux citoyens de l’Europe de l’Ouest qui se réjouissent que, le 8 mai, ils ne bosseront pas, c’est un jour qu’ils ont tous dans la chair, du petit garçon au vieillard.
Des millions et des millions d’œillets vont être religieusement déposés au pied des milliers de monuments édifiés à la gloire du soldat soviétique tombé pour que des millions et des millions d’être humains puissent vivre aujourd’hui dans la dignité.
 Car ce jour du 9 mai 1945, ils ont abattu la vermine nazie, et pratiquement seuls.
 Leurs pertes militaires, en effet, « représentent 88 % du total des pertes alliées en Europe » contre 2 % pour les États-Unis.
 Ils ont offert à cette tâche immense plus de 20 millions de leurs enfants. 1.710 villes et 70.000 villages de leur pays ont été détruits par les nazis, qui les considéraient comme une race inférieure. C’est Himmler qui a dit un jour de 1943 : « Peu importe que 10.000 femmes russes tombent d’épuisement en creusant un fossé antichar pourvu que ce fossé soit terminé. » Des Oradour-sur-Glane, les Russes en ont eu des dizaines et des dizaines.

Bien sûr, ils étaient fils et filles – car les femmes russes ont participé en masse au combat comme partisanes, ouvrières, infirmières, aviatrices – d’un régime hautement totalitaire.
Et bien sûr, la barbarie nazie ne saurait légitimer la barbarie soviétique qui n’a rien à lui envier.
Mais eux, au moins, contrairement à ceux d’en face qui ont, du jour au lendemain, renié leur civilisation qui était pourtant brillante pour, en masses compactes, se transformer en un troupeau de moutons psychopathes ayant choisi la haine et la violence pour étendard et suivre d’instinct leur psychopathe en chef, eux donc, ont fait leur devoir dans la plus pure lucidité, sans rechigner.


Et s’ils n’avaient pas été là pour se battre, il y a de grandes chances que nous serions en ce moment même les esclaves abrutis de l’apocalypse nazie.


Or, voilà qu’aujourd’hui, l’Europe joue l’ignorance, qu’elle fait sa petite boudeuse bourgeoise capricieuse, avec cette suffisance prétendument démocratique qu’on lui connaît, abominable donneuse de leçons alors qu’hier encore, elle était puissance coloniale et foulait avec ses lourds brodequins militaires les droits de l’homme, ceux des Africains, des Arabes, des Indiens, des Chinois et j’en oublie.


 Europe !


Tu craches sur les morts, sur ceux qui te permettent aujourd’hui de vivre dans ta fange capitaliste de confort matérialiste.


 Europe !


Tu me répugnes.


 Aujourd’hui, je suis russe, je fête la victoire : Побєда ! Pobiéda !

1 commentaire:

  1. "il y a de grandes chances que nous serions en ce moment même les esclaves abrutis de l’apocalypse nazie."

    et depuis 40 ans nous sommes les esclaves de l'idéologie socialiste, avec une nette accélération vers le national socialisme depuis valse. Va encore falloir se faire libérer par les Russes.

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