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samedi 14 mars 2015

L'EI utilise des mineurs comme éclaireurs et donneurs de sang

Lu dans la presse
(mis à jour 11:11 12.03.2015)
 
 
Le camp d'ISIS d'entraînement militaire d'enfants


L’État islamique a diffusé sur internet une nouvelle vidéo, dans laquelle un enfant exécute un otage au pistolet, écrit jeudi 12 mars le quotidien Rossiïskaïa gazeta.
Le terroriste masqué se tenant à côté de lui explique en bon français que la victime est un "agent du Mossad israélien", puis le garçon d'environ douze ans, en uniforme, vise la tête du condamné.
Le visage de l'enfant ne laisse transparaître que la volonté d'accomplir correctement le travail confié par ses "camarades adultes".
 
Le problème de la participation des enfants à la guerre est plus grave que jamais depuis quelques dizaines d'années.
 Le recrutement délibéré de mineurs, leur formation pour manipuler les armes et les tentatives de leur enseigner la violence comme une norme de vie ont pris une ampleur sans précédent.
 Il y a seulement 30 ou 40 ans, le monde était stupéfait par les cruautés des troupes d'écoliers de Pol Pot au Cambodge.
Désormais, cette tactique est utilisée par les terroristes à travers le monde.
 
Comme le rapporte l'Onu, les extrémistes en Syrie, en Irak et en Libye apprennent aux enfants à manier les armes à feu, font d'eux des éclaireurs feignant d'être des mendiants pour pénétrer en territoire ennemi.


Ce dernier stratagème semble à première vue moins dangereux qu'une participation directe aux combats, mais de cette manière tous les enfants dans la zone des affrontements deviennent suspects.
De plus, selon certaines informations, d'autres sont utilisés comme donneurs de sang pour perfuser des combattants blessés.
 Tout en procédant en permanence à un "lavage de cerveau" — la psychologie des enfants est instable et assimile facilement les idées les plus sauvages.
 C'est également la raison pourquoi les adolescents assistent aux exécutions des "ennemis".
 
Selon le rapport de l'Onu consacré à la participation de mineurs aux conflits armés, les extrémistes recrutent le plus souvent — ou prennent de force — des enfants de familles marginales.
Parfois, on offre aux parents une somme d'argent et certains, parmi les plus démunis, proposent ainsi eux-mêmes aux islamistes d'acheter leur enfant.
En outre, dans les régions dévastées par la guerre, le seul moyen pour un enfant de survivre est parfois de rejoindre les rangs des extrémistes, au moins parce qu'il sera nourri.

L'Irak, la Syrie, la Libye, l'Afghanistan, le Nigeria, le Soudan du Sud et le Mali sont les régions où les enfants participent le plus souvent aux affrontements.
Fin février a été rapporté l'enlèvement au Soudan du Sud de 89 garçons d'environ 13 ans.
Selon les militants des droits de l'homme, ils sont utilisés comme soldats et domestiques pendant les conflits dans ce pays d'Afrique.

Mais les mineurs se trouvant dans les zones de conflit ne sont pas toujours locaux.
 La propagande bien huilée de l'État islamique et d'autres organisations extrémistes incite, par exemple, des mineurs norvégiens et britanniques à partir en Syrie et en Irak.

Les recruteurs travaillent aussi activement dans les anciennes républiques soviétiques. 

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