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samedi 17 janvier 2015

Le savoir-vivre socialiste .

                                                    
 
Le 17/01/2015
 
 
Je n’ose imaginer que ces responsables politiques aient eu l’intention d’exclure de la communauté nationale certains responsables politiques représentant des millions de citoyens...
   
Décidément, les socialistes ont un problème avec le savoir-vivre.
 Deux exemples récents (un national, l’autre local) me confortent dans cette idée.
Très donneur de leçons comme il aime tant le faire, M. Bartolone affirma le 8 janvier dernier devant le perron de l’Élysée : « On n’envoie jamais de faire-part lorsqu’on part en résistance. »
Ce message d’une rare inélégance, compte tenu des circonstances, visait bien évidemment le Front national.
Au-delà de la muflerie érigée en mode d’action politique, on notera que cette affirmation péremptoire n’a aucun fondement historique.
Parmi les appels à entrer en résistance, le plus célèbre est évidemment celui du général de Gaulle.
 Or, quelles furent ses paroles ? « J’invite tous les militaires […] j’invite les ingénieurs […] J’invite les chefs, les soldats […] J’invite tous les Français […] »
Venant de faire part à la France qu’il entrait en résistance, par quatre fois le général de Gaulle ponctua son second appel (celui du 22 juin) par un « J’invite ».
Au passage, il ne demanda à personne un quelconque brevet de républicanisme.
 Heureusement, du reste, car s’il l’avait fait, il aurait dû se passer de talents comme le Colonel Rémy, issu de la droite nationaliste !
M. Bartolone, lui, qui à l’évidence n’a pas l’éducation du général de Gaulle, pense petit, mesquin – bref, socialiste.
Un Thénardier qui serait devenu tenancier d’un club privé.
Tout le monde peut venir à condition d’avoir la carte…
Mais cette mesquinerie, cette petitesse, cette « socialisterie » ne sont malheureusement pas réservées aux hiérarques haut perchés.
 J’en prends pour exemple ce qui s’est passé le même jour à Carpentras. Francis Adolphe, maire socialiste de cette ville qu’il conserva l’an passé avec seulement 305 voix d’avance sur le Front national, convia les responsables politiques et religieux à une minute de silence en la maison commune mais se garda bien d’inviter l’opposition municipale représentant près de 42 % des électeurs.
La députée Marion Maréchal-Le Pen, elle aussi, fut ostracisée alors qu’a contrario, le député UMP Julien Aubert fut présent.
 Le mufle municipal argua qu’il avait envoyé l’invitation sur son compte Twitter (deux heures avant la cérémonie !).
Le hasard faisant sans doute bien les choses ce jour-là, les responsables politiques socialistes, communistes, UMP – que sais-je encore -, le curé, le pasteur, les imams avaient tous l’œil rivé sur leur ordinateur ou leur téléphone intelligent. Les responsables du Front national, non.
 C’est bien connu, ils vivent au Moyen Âge !

Je n’ose imaginer que ces responsables politiques aient eu l’intention, un seul instant, d’exclure de la communauté nationale ou communale certains responsables politiques représentant des millions de citoyens en France, des milliers à Carpentras.

Ma théorie vaut ce qu’elle vaut d’irrévérence – il paraît, justement, selon M. Bartolone, que la France en serait le pays – mais les socialistes ne seraient-ils pas tout simplement ce qu’on appelait, lorsque j’étais enfant, des malappris ?

 Cela les excuserait alors un peu.

Aussi, avant de nous bassiner avec le très en vogue « vivre ensemble », ces gens-là feraient bien de prendre quelques leçons de savoir-vivre.

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