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mercredi 28 janvier 2015

Le chômage augmente encore : l’échec cuisant du gouvernement !

   
                                                

 
Le 28/01/2015
 
Le nombre de chômeurs est désormais de 5,17 millions de personnes.
   
Le ministre des Finances, Michel Sapin, la main sur le cœur, annonçait l’an dernier que la courbe du chômage s’inverserait.
 Encore raté.
 Nous assistons tout au contraire à une augmentation substantielle du nombre de chômeurs, ; ils sont proportionnellement plus nombreux à s’être inscrits sur les listes de Pôle emploi en 2014 qu’en 2013.
 Le nombre de chômeurs est désormais de 5,17 millions de personnes, et a crû de 181.000 en catégorie A sur les onze premiers mois de l’année 2014.
 Il devrait atteindre le triste record de 200.000 avec les données du mois de décembre.
Le chômage n’a baissé qu’une fois lors de l’année écoulée : c’était au mois d’octobre, et d’à peine 11.100.
Une fois n’est pas coutume : le gouvernement n’a pas tenu sa promesse.
Ils n’ont eu pourtant de cesse de répéter, dès qu’un micro se présentait à eux, que les « objectifs de baisse seraient atteints ».

 Hors du coup, le gouvernement peut constater que sa politique produit l’effet inverse de celui attendu ; en 2013, Pôle emploi n’avait en effet enregistré « qu’un » solde positif de 174.800 chômeurs supplémentaires.
Les résultats ne sont pas mauvais, ils sont catastrophiques, et le chômage devient endémique en France à la manière de ce qu’on peut observer dans un pays comme l’Espagne.

La méthode Coué de Michel Sapin n’aura servi à rien d’autre qu’à le ridiculiser un peu plus.

Rappelez-vous ses déclarations multiples, toutes plus fantaisistes les unes que les autres.
D’abord en janvier dernier, il avait osé dire qu’« en 2014, tout en poursuivant une politique de l’emploi extrêmement intense, c’est l’ensemble du tissu économique qu’il faut mettre plus fortement en mouvement pour soutenir la croissance et inverser durablement la courbe du chômage pour les demandeurs d’emploi de tous les âges ».
Puis s’enfonçant dans son mensonge, il se trompait trois mois plus tard en affirmant que l’inversion de la courbe du chômage s’était réalisée à la fin de 2013 au sens du BIT, lequel est reparti grandement à la hausse (+0,2 point sur douze mois fin septembre 2014).

 À la décharge du gouvernement, le contexte macroéconomique est particulièrement sinistre. L’« eurostérité » empêche de prendre les bonnes mesures, et rien ne se réglera sans des remises en question fortes, sans la reprise par la France de sa souveraineté nationale.

La France doit prendre en considération l’enjeu terrible, des solutions iconoclastes, qui s’opposeront à la culture de la « non-embauche » qui s’est développée chez les entrepreneurs effrayés par les contraintes législatives du Code du travail, existent et n’ont pas été essayées (prenons l’exemple du télétravail, trop entravé par des normes liées à la sécurité au travail, ou bien encore celui du temps partiel, solution d’appoint qui devrait être réhabilitée, faute de quoi de nombreux patrons embauchent au noir pour certaines missions).

Déficit prévisionnel de 26 milliards d’euros en décembre 2015, hausse record du chômage : sortons de l’enfer de l’austérité.

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