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vendredi 23 janvier 2015

Quand la France « qui n’a pas peur » s’autocensure…

                                                    
 
 
Le 23/01/2015
 
 
Autant dire que nous ne sommes plus sous un régime de libertés publiques, mais sous le règne de la loi islamique.
   
La censure, c’est maintenant !
 Lorsqu’on déprogramme des films, que l’on « invite » des salles de cinéma à ne pas diffuser certaines œuvres au motif qu’elles pourraient provoquer des troubles avec la population musulmane, autant dire que nous ne sommes plus sous un régime de libertés publiques, mais sous le règne de la loi islamique.
C’est ainsi que le film Exodus a été interdit au Maroc, en Égypte et dans un pays du Golfe au motif qu’il comporterait une représentation de Dieu.
 Surtout, ce péplum mettant en scène Moïse d’une part, le pharaon Ramsès d’autre part, sur la base du texte biblique du livre de l’Exode, est « sioniste » et fait la part belle au peuple hébreu….

Il n’y a dans ce film aucune offense envers les musulmans ; il évoque des scènes de l’Ancien Testament, soit environ 20 à 30 siècles avant l’apparition de Mahomet…

Mais il en est ainsi dans les pays arabes : un film qui met en scène des juifs est nécessairement suspect.
Mais de l’autre côté de la Méditerranée, chez nous, dans un pays chrétien, démocratique, dans un État de droit, une telle interdiction serait-elle admissible ?
 Sans doute pas.
C’est la raison pour laquelle ce ne se sont pas des interdictions qui ont été prononcées à l’encontre d’autres films, mais d’amicales et convaincantes recommandations de la DCRI sous couvert de sécurité…
Le film L’Apôtre raconte la conversion d’un élève imam, issu d’une famille arabo-musulmane, au christianisme.
Scandale !
 Un film que même Le Canard enchaîné a salué pour sa finesse, et l’intérêt du sujet traité sans polémique inutile ni provocation.
Risque de réactions violentes des musulmans…
La pièce de théâtre Lapidée raconte l’histoire d’une femme lapidée au Yémen, pays de son mari.

 Il s’agit d’une mise à mort particulièrement abominable, prévue par la charia, et qui suscite l’horreur de tous les hommes civilisés.
 La pièce qui devait être donnée dans une salle parisienne ne l’a pas été, pour les mêmes raisons.
Enfin, le film Timbuktu raconte la prise de la « perle du désert » par les islamistes maliens d’AQMI, et les persécutions qu’ils font subir à la population au nom du prophète.
 Il décrit une réalité hélas quotidienne.
 Là encore, cette diffusion fait polémique, toujours pour les mêmes raisons…

Il faut donc comprendre que notre pays, qui s’est rué sur Charlie Hebdo au nom de l’émotion et de la liberté d’expression interdit toute représentation d’œuvres dénonçant la réalité de l’islam (Lapidée, Timbuktu) ou présentant sous un jour favorables les Hébreux de la Bible ou – horresco referens ! – l’apostasie d’un musulman dont on rappelle que le Coran la punit de mort.

L’incohérence ne semble pas frapper nos dirigeants.

Mais cette sainte laïcité dont on a fait une divinité républicaine, que devient-elle face à ces menaces ?

Une chose est de regretter la provocation inutile et imbécile de certains ; une chose encore est de considérer que la liberté d’expression doit s’exercer avec discernement pour ne pas inutilement blesser son interlocuteur.

Mais tout autre est de s’autocensurer, de manière systématique, par peur…

La France sous le règne de la charia, c’est maintenant ?

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