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mercredi 28 janvier 2015

La France, victime de mariage forcé…

                                                    
 
 
Le 28/01/2015
 
Le métissage est un eugénisme.
    
J’avais l’intention de dire ici un mot de mon procès, qui vient en appel à Paris mardi prochain, 3 février.
Mais tout va si vite, tout devient si clair, l’évidence annoncée se révèle avec tant d’éclat lumineux que j’aime mieux m’occuper de la situation nationale.
Elle ressemble à l’un de ces cauchemars dont on se réveille épuisé pour découvrir que ce n’était pas du tout un cauchemar, que d’ailleurs on ne rêvait pas, que François Hollande est bien président, que le Grand Remplacement s’accélère, que Machin-Truc n’était pas si fou que ça, que l’islam est à nos portes ou bien c’est cet énorme cheval de bois, sur nos places, devant lequel tout le monde multiplie les courbettes.
Nous sommes des Troyens de l’Énéïde, des Romains de 475 après Jésus-Christ (je l’écris encore ainsi avant que ce ne soit interdit), ou mieux des Byzantins de 1452.
 Et si, ce nonobstant, nous allumons la radio ou la télévision, qu’entendons-nous du matin au soir, comme si nous étions déjà morts ?

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L’Europe est comme le voyageur hypnotisé, paralysé, par le boa qui va l’étouffer.
Manuel Valls parle d’apartheid.
Le terme, par ses connotations spectaculaires, a au moins l’avantage de rendre compte de la réalité de l’affrontement ethnique.
À cela près, il est spectaculairement inadéquat.
 L’apartheid était imposé par le pouvoir et par la loi.
 Ce qui nous est imposé à nous, par le pouvoir et par la loi, c’est au contraire le vivre ensemble.
Et si le vivre ensemble tue, comme il le fait tous les jours mais il a aussi ses accès redoublés de fureur assassine, la conclusion qui en est tirée en haut lieu, c’est qu’il faut plus de vivre ensemble.
 Ainsi que le déclare très justement Laurent Obertone à Valeurs actuelles :
« Le système retourne les faits à l’avantage de son utopie. »
Structure du cauchemar, toujours.
 Mais nous ne rêvons pas du tout.
Apartheid n’était encore rien, cependant.
Trois jours plus tard, c’est politique de peuplement.
Et c’est à moi qu’on reproche de parler de colonisation !
On se croirait dans le cabinet de Jules Ferry vers 1885 !
Politique de peuplement est à Grand Remplacement ce que quartiers populaires est à territoires occupés, un jeune à un délinquant d’origine immigrée ou surpopulation carcérale à islamisation galopante : un mot pour un autre.
Le Premier ministre ne précise pas s’il entend déporter des indigènes pour les forcer à vivre dans les wilayas déjà constituées ou bien s’il projette d’imposer des colons dans tous les villages qui espéraient passer inaperçus, dans tous les quartiers sans exception, dans tous les immeubles, dans les villas et les appartements, dans les chambres à coucher bientôt.
 Le métissage est un eugénisme.
 Le mariage forcé, déploré du bout des lèvres pour les individus, est imposé d’un cœur léger à la Nation.

Comment s’appelle le contraire du nettoyage ethnique ?

 Je ne trouve pas de nom poli.

Au fond, il s’agit d’appliquer au pays tout entier ce qui a si bien réussi à l’École.

Le pouvoir pédagogiste est parvenu en deux générations à mettre à bas tout le système d’éducation en s’assurant que les enfants qui pourraient apprendre seraient partout étroitement mélangés à ceux qui les en empêcheraient.

 Le pouvoir remplaciste (c’est le même) entend maintenant mettre à bas tout sentiment national en s’assurant que les indigènes et assimilés qui garderaient quelque trace de culture et de civilisation autochtones seront partout étroitement mélangés à des conquérants pour lesquels celles-ci ne sont rien sinon, souvent, un objet de haine et de mépris.

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