AFP
Publié le 14/01/2015
© AFP Des migrants à Nantes.
"Il s'agit d'une opération ponctuelle de désengorgement de Calais",
Publié le 14/01/2015
© AFP Des migrants à Nantes.
Une soixantaine de demandeurs d'asile venant de Calais vont être accueillis à partir de février dans une ancienne caserne de gendarmerie à Pouilly-en-Auxois (Côte-d'Or), a annoncé mercredi la sous-préfète de Beaune, Anne Frackowiak-Jacobs.
"Il s'agit d'une opération ponctuelle de désengorgement de Calais",
a déclaré lors d'une conférence de presse Mme Frackowiak-Jacobs, en précisant que "sept ou huit autres résidences sont en projet en France".
"Il s'agit de demandeurs d'asile, en situation régulière, qui ont déposé un dossier à l'OFPRA et qui sont en attente de réponse", a-t-elle dit.
Dans la nuit de lundi à mardi, une porte du bâtiment a été fracturée et le feu a été mis à une poubelle, sans provoquer de dégâts, tandis que l'arrivée de ces migrants n'avait pas encore été officialisée.
La sous-préfète a dit "condamner" ces faits, assurant que la présence de la gendarmerie sera accrue durant "les six premières semaines".
Le directeur de l'Etablissement Nord-Est d'Adoma, Gilles Furno a trouvé "dommage qu'on puisse avoir une image négative".
Le maire (SE) de cette commune d'environ 1.600 habitants, Bernard Milloir, a dit vouloir "apaiser" : "quand on voit que c'est une structure encadrée, il y a toute latitude pour que ça se passe bien". "On entend beaucoup ceux qui sont contre mais d'autres personnes ont proposé, par exemple, de donner des cours de langue", a-t-il ajouté.
Environ 2.300 migrants, principalement Soudanais, Erythréens et Syriens, vivent dans des tentes à Calais où certains essaient de passer en Grande-Bretagne.
L'ouverture à Calais d'un centre d'accueil de jour, avec notamment des douches et des toilettes, est prévue pour le mois d'avril.
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En situation régulière
A Pouilly-en-Auxois, une ancienne caserne de gendarmerie, qui compte vingt logements, accueillera à partir de février "soixante personnes maximum, essentiellement des Erythréens et des Soudanais", a poursuivi la sous-préfète."Il s'agit de demandeurs d'asile, en situation régulière, qui ont déposé un dossier à l'OFPRA et qui sont en attente de réponse", a-t-elle dit.
Dégradations du batiment
La structure sera gérée par Adoma, qui dispose d'un bail de 18 mois et qui accompagnera ces demandeurs d'asile grâce à une équipe de quatre personnes.Dans la nuit de lundi à mardi, une porte du bâtiment a été fracturée et le feu a été mis à une poubelle, sans provoquer de dégâts, tandis que l'arrivée de ces migrants n'avait pas encore été officialisée.
La sous-préfète a dit "condamner" ces faits, assurant que la présence de la gendarmerie sera accrue durant "les six premières semaines".
Le directeur de l'Etablissement Nord-Est d'Adoma, Gilles Furno a trouvé "dommage qu'on puisse avoir une image négative".
Le maire (SE) de cette commune d'environ 1.600 habitants, Bernard Milloir, a dit vouloir "apaiser" : "quand on voit que c'est une structure encadrée, il y a toute latitude pour que ça se passe bien". "On entend beaucoup ceux qui sont contre mais d'autres personnes ont proposé, par exemple, de donner des cours de langue", a-t-il ajouté.
Environ 2.300 migrants, principalement Soudanais, Erythréens et Syriens, vivent dans des tentes à Calais où certains essaient de passer en Grande-Bretagne.
L'ouverture à Calais d'un centre d'accueil de jour, avec notamment des douches et des toilettes, est prévue pour le mois d'avril.
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