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samedi 28 septembre 2013

Radars : 61% des automobilistes flashés de bonne foi.

Publié le 27/09/2013


Radars : une forte majorité de flashés pensait respecter la limite de vitesse. Trop de confusion dans la signalisation ?
Un communiqué de 40 Millions d'automobilistes.

 
En 2012, le bilan de la répression routière s'élevait à 21 millions de flashes.
 Un chiffre pour le moins étonnant qui ne fait que renforcer le sentiment de piège dans l'opinion publique.
 Alors que 89,1% des Français considèrent que les radars ne sont pas implantés aux bons endroits et qu'à 75,5% ils répondent non à l'installation de nouveaux radars
 (sondages Le Parisien / Aujourd'hui en France du 2 novembre 2012 et 1er mai 2013), « 40 millions d'automobilistes » a souhaité comprendre au travers d'un sondage pourquoi autant d'usagers de la route se font flasher ? 9 185 personnes ont répondu à nos questions.

Pour consulter les résultats du sondage, cliquer ici

Il apparait que 61% des automobilistes flashés pensaient respecter la limitation de vitesse autorisée (question 3 du sondage « les automobilistes et les limitations de vitesse »).
 Un chiffre à mettre en corrélation avec celui des 60% des Français jugeant qu'il y a un manque cruel de panneaux de limitation de vitesse sur nos routes (question 6).
 « Il y a des règles, elles doivent être respectées, mais quand le doute sur la limitation de vitesse s'installe, cela participe de manière évidente au nombre démesuré de flash.
 Si trop d'automobilistes se font flasher de bonne foi, nous devons nous poser les bonnes questions et favoriser le renforcement de la signalisation » indique Daniel Quéro, Président de « 40 millions d'automobilistes ».
Avec 600 000 automobilistes conduisant sans permis de conduire et 750 000 personnes roulant sans assurance, il est temps de modifier un système ultra répressif qui touche à sa limite d'acceptabilité.
Aussi le sondage démontre qu'une majorité d'automobilistes (79% - question 5) jugent la perte de point davantage pénalisante que l'amende ! Étonnant en temps de crise économique.
La lente escalade vers la perte du permis de conduire ne conduit qu'à des drames humains.
 « En 2005, 130 000 automobilistes se sont vu retirer leur permis de conduire. 50 000 d'entre eux ont ensuite perdu leur emploi » note Jean-Roch Le Bossé, Président de l'Union Nationale des Automobile Clubs.
L'accès aux stages de sensibilisation à la sécurité routière permettant la récupération de points doit être encore facilité » ajoute-t-il.
« Il ne suffit pas de modifier le format du permis de conduire et de le plastifier pour qu'il ne tienne plus qu'à un fil !
 Nous devons à présent mettre en avant la formation et la placer au cœur de la sécurité de la route » conclut Pierre Chasseray, Délégué Général de l'association

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