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dimanche 29 septembre 2024

Israël sème un vent tragique au Liban, qui récoltera la tempête assassine



 

Le Hezbollah a confirmé aujourd’hui le décès de son leader Hassan Nasrallah dans le bombardement de Beyrouth par l’aviation israélienne.

 Il semblerait que plusieurs responsables militaires du mouvement chiite soient morts à cette occasion. Mais ces opérations dévastatrices suffiront-elles à décapiter le Hezbollah ou à le neutraliser ? Ou bien l’émergence de nouveaux dirigeants pourrait-elle aiguiser le conflit ? Nous faisons le point sur l’information connue ce soir.


 

→ Le Hezbollah a confirmé la disparition de son leader Hassan Nasrallah dans le bombardement d'hier en plein coeur de Beyrouth
→ Divers responsables militaires du Hezbollah semblent avoir disparu dans la même opération militaire
→ Le guide de la révolution iranienne Khamenei a prononcé un discours belliciste à midi
→ Dans la soirée, des manifestations avaient lieu à Bagdad et différents bombardements avaient lieu tant au Liban que sur le sol israélien

 

Comme nous le suggérions hier, Hassan Nasrallah, leader du Hezbollah, est mort dans le bombardement du cœur de Beyrouth par l’aviation israélienne. Selon les informations disponibles, 83 bombes anti-bunker d’une tonne auraient été larguées sur l’immeuble sous lequel était dissimulé ce bunker.

Différents responsables militaires du Hezbollah seraient morts à cette occasion, neutralisant temporairement le mouvement chiite. Toutefois, selon les responsables israéliens, le mouvement serait encore capable d’envoyer des projectiles (roquettes et missiles) sur le sol israélien. Certains experts estiment que le Hezbollah ne pourrait mobiliser guère plus de 10% de son arsenal ce qui, en soi, n’est pas mince… Ces incertitudes expliquent que les bombardements se soient poursuivis toute la journée, notamment au sud Liban.

Toutefois, dans la soirée, différents tirs de roquettes venus du Liban mais aussi d’Irak et du Yémen visaient le sol israélien, notamment les environs de Jérusalem.

Parallèlement, à Baghdad, une manifestation chiite tentait de faire le siège de l’ambassade américaine.

À midi, le guide de la révolution iranienne, Ali Khamenei, prononçait un discours relativement offensif.

Il n’en reste pas moins que quelques évidences se dégagent après le bombardement massif de Beyrouth :

  • “l’élimination”, pour reprendre les termes israéliens, d’Hassan Nasrallah, cause un choc psychologique, tout particulièrement dans le monde arabe, et constitue un tournant essentiel de la guerre au Proche-Orient
  • l’affaiblissement du Hezbollah est d’une ampleur encore compliquée à mesurer
  • une séquence inconnue s’ouvre désormais, notamment autour de la riposte iranienne, dont la portée est encore mystérieuse

Il semblerait toutefois que les autorités israéliennes s’attendent à une dégradation de la situation et se préparent au pire.

Ne manquez pas, lundi à 18h, notre émission chaos global sur notre chaîne Youtube, consacrée à ce sujet.

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