Le nouveau Garde des sceaux Didier Migaud vient de l’affirmer devant les caméras : « le laxisme de la justice n’existe pas ».
Quelques heures plus tard, la police suisse a arrêté le meurtrier présumé de la jeune Philippine, 19 ans, étudiante à l'Université de Dauphine, dont le corps a été découvert samedi dernier dans le bois de Boulogne près de Paris (Lire nos articles).
Le suspect est un Marocain de 22 ans, visé par une OQTF (Obligation de quitter le territoire français) depuis le 18 juin. Un homme dangereux. Il a été condamné à sept ans de prison par la cour d'assises des mineurs pour le viol à Taverny (Val d'Oise) d'une jeune fille dans un bois. Un crime accompli peu après son arrivée sur le territoire français.
Le 3 septembre, cet homme dangereux quitte son centre de rétention, par décision d’un juge des libertés français qui dormira tranquillement dans son lit. Le lendemain, le Maroc délivre le laisser passer consulaire : il est trop tard. L’homme est parti. Deux semaines plus tard, il est soupçonné d'avoir massacré une jeune fille, endeuillant une famille, traumatisant l’université de Dauphine et inquiétant de nombreuses familles qui constatent que laisser sortir sa fille en pleine après-midi lui fait courir un risque mortel. En France.
Les mêmes causes, vues, revues, dénoncées, rabâchées provoquent les mêmes effets. La roue infernale suppression des frontières-immigration sans frein-laxisme judiciaire sur fond d’irénisme d’une partie de l’élite autoproclamée accélère la cadence. Elle inverse l'ordre des choses : les politiques français ou européens, les magistrats chargés de protéger la population française la mettent en danger. Le rêve mondialiste et le parti pris du coupable se payent en larmes de sang. Les victimes s’amoncellent et rien ne permet de prévoir pour l’instant que cette pente tragique s’inversera. Lucie Castets explique toujours qu’il faut régulariser en masse les clandestins. Mais elle n’est pas au pouvoir. Les vrais responsables, les sans frontiéristes aveugles et sourds, en France et en Europe, courbent le dos sous la mitraille, parlent pour éviter d'agir, se redressent et poursuivent leur oeuvre.
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