L’Allemagne est un pays turbulent.
Tout au long de l’Histoire, cette nation a cherché à envahir ses voisins.
Cette attitude impérialiste
s’était croyait-on un peu calmée au sortir de la seconde Guerre
mondiale. En fait, elle a simplement changé de forme. Les diplomates ont
remplacé les canons mais l’Allemagne continue d’imposer ses vues au
reste du continent. Il y a un certain temps, pour laver l’indélébile
tache du nazisme, Angela Merkel ouvrait les portes en grand. Des
millions de réfugiés plus ou moins assimilables se sont rués sur
l’aubaine. L’Allemagne donnait au monde des leçons d’humanité. Wir
schaffen das devenait le mantra tenant lieu de réponse aux sceptiques
qui ne voyaient pas que des avantages dans cette marée humaine.
Aujourd’hui, cette même Allemagne qui a imposé l’immigration incontrôlée à l’Europe opère un virage à 180°. Il est vrai que les récentes élections européennes suivies d’élections locales ont mis en évidence que les Allemands n’en peuvent plus. Ils souffrent de l’immigration, ce que les huiles du gouvernement niaient avec véhémence. Il a fallu le raz-de-marée du parti patriote AfD pour les détromper. Maintenant, plus question d’accueillir, il faut refouler. L’immigration n’est plus une chance, c’est un poison dont il faut se prémunir.
Ainsi, sans vergogne aucune, cette Allemagne toujours drapée dans son arrogance rétablit-elle ses frontières sans égards aucuns pour les accords de Schengen-Dublin. Les Teutons ont invité des millions de réfugiés et maintenant, ils n’en veulent plus chez eux.On disait que l’Allemagne était le moteur de l’Europe. Elle vient d’en tuer le principe phare, l’absence de frontières intérieures. C’est une brillante manière de démontrer que Schengen-Dublin n’a jamais fonctionné, s’agissant d’une utopie fracassée contre la réalité. Malheureusement, Berne n’a aucune intention d’embrayer derrière Berlin pour remettre la frontière à sa place. Les attentats djihadistes se succèdent mais rien n’est entrepris pour protéger la population. Au Palais fédéral, on se dit préoccupé par la situation. Pas suffisamment toutefois pour prendre les mesures nécessaires. Pas encore assez de victimes.
Yvan Perrin, 19.09.2024
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.