Cela a été répété : le conflit Hamas-Israël a tout écrasé dans l'actualité, et pas seulement les punaises de lit.
Certains le regrettent, comme l'Ukraine. Mais d'autres doivent bien se réjouir de cette moindre attention médiatique qui permet de divulguer de mauvaises nouvelles sans qu'elles prennent trop d'ampleur. Un peu comme lorsque de fortes pluies permettaient à de méchants pollueurs d'évacuer discrètement des eaux trop sales.
L'Ukraine, par exemple. Alors que le ronronnement médiatique semble distiller le même fil info depuis des mois (activisme de Zelensky, front bloqué, pertes considérables, livraison d'armement occidental, avec les F-16), un coup de tonnerre : le chef d'état-major de l'armée ukrainienne reconnaît, dans The Economist, l'échec de la contre-offensive menée depuis des mois et ose même avouer que le conflit est « dans une impasse » : « Il n’y aura probablement pas de percée profonde et belle. » Il analyse froidement les raisons de l'échec, évoque lui-même la Première Guerre mondiale et appelle à une nouvelle aide technologique de la part des pays occidentaux. La Russie a immédiatement sauté sur le mot : s'il y a impasse pour l'Ukraine, ce n'est pas le cas pour la Russie. Les Occidentaux devraient méditer ce mot. Au moment où le conflit Hamas-Israël est venu leur rappeler l'existence d'un autre conflit et où ils ne cessent d'appeler à la désescalade, ne faudrait-il pas en faire de même sur le sol européen ?
Et ce n'est pas être poutiniste que de faire preuve de bon sens. Les centaines de milliers de morts russes et ukrainiens sont une honte pour l'Europe et l'Occident. On a pu lire un autre signe d'infléchissement médiatique dans un reportage de France Info sur les déserteurs ukrainiens. En tout cas, dans ce qui semble ressembler à un tournant, l'actualité Hamas a évité à bon nombre d'experts de plateaux d'avoir à effectuer eux-mêmes ce tournant en direct.Si l'entrée dans l'hiver inquiète l'Ukraine et la ramène à plus de lucidité, elle nous conduit aussi à rallumer le chauffage et à regarder nos factures. Ce vendred, Agnès Panier-Runnacher est venue nous éclairer, sur France Info. Alors que son ex-collègue du gouvernement Emmanuelle Wargon, recasée l'an dernier à la présidence de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), évoquait lors d'une conférence de presse en septembre une hausse de « 10-20 % en gros » (on appréciera le « en gros »), le ministre nous dit avoir fixé un plafond à +10 %. On appréciera aussi la jonglerie du ministre entre ses envolées sur la sobriété pour « faire baisser le prix sur la facture » et l'annonce, en même temps, d'une augmentation de ladite facture de 10 % pour février 2024.
À ce sujet — Dans la série « On recase les anciens ministres », le cas Wargon
En tout cas, annoncer cette hausse un vendredi de vacances, entre deux tempêtes et en plein conflit Hamas-Israël, est une vraie réussite de communication. Il n'y avait donc pas que le chef d'état-major ukrainien qui avait quelques mauvaises nouvelles à annoncer. Et la liste n'est certainement pas exhaustive.
J'observerai ,que le conflit s'est recentré cette fois ci au moyen orient ,bénéficierait à la fédération de Russie sur le front ,donc plus le conflit s'éterniserait au moyen orient ,il serait à l'avantage et profitable aux forces Russes, aux détriments de L'UKR ,la demande de subvention par le sénile pour les 2 conflits en cours, en tandem, a été refusé ,l'état hébreux passe en priorité, la hausse du prix de l'énergie ? Elles ne sont pas s'en ignorées ,que le conflit va s'en doute se généralisé au moyen orient ,qu'il n'y aura aucuns cessez le feu ,entrainera certainement ,un embargo du pétrole et du gaz en rétorsion ,si rien n'est fait dans ce sens
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