par 21 Nov 2023 |
Je ne suis pas argentin, donc je ne suis ni pour ni contre ce gus qui n’est pas mon président, il est donc souhaitable de sortir, ou plus précisément de ne pas entrer dans les anathèmes et les réductions de pensées et d’analyses.
Au contraire.
Si Milei vient d’être élu, c’est parce que l’Argentine s’est effondrée en 2001 en raison d’un épisode hyperinflationniste.
Depuis 2001, l’Argentine ne s’en sort pas.
Alors il ne sert à rien d’avoir le bal des gémiards.
L’élection de Milei n’est que l’aboutissement d’un processus de désespérance politique.
22 ans de crise.
22 ans de misère pour les Argentins.
22 ans d’humiliations et de difficultés quotidiennes effroyables.
Pendant 22 ans ? Bonnets blancs et blancs bonnets.
Alors au bout de 22 ans, les Argentins renversent la table et se disent que finalement, il faut faire table rase !
Tout supprimer.
Tous les virer.
Jusqu’aux derniers.
Et c’est exactement ce que compte faire Milei.
Il compte tous les virer.
Tous les fonctionnaires qui s’occupent de la contenance des chasses-d’eau ou de la transformation en plastique des boîtes de camembert en bois.
Il dit qu’ils ont tous échoué depuis 22 ans et en réalité depuis 25 ans.
Il dit qu’il faut tous les virer et qu’ils sont les voleurs et le problème.
Javier Milei, le nouveau président argentin, et sa façon très expressive de désigner tous les ministères qu’il juge inutiles dans sa réforme de l’État : pic.twitter.com/283DLHoCfa
— Darius Rochebin (@DariusRochebin) November 20, 2023
Il dit aussi que si la monnaie est mauvaise, alors, il faut en utiliser une bonne et une meilleure, et que la meilleure monnaie quand on est en Argentine, c’est le dollar américain !
Il veut donc dollariser l’économie argentine.
N’imaginez pas que ce qui se passe en Argentine ne se passera pas en France.
Quand la population aura tout essayé, alors elle finira, lassée par les échecs répétés de politiques sensiblement identiques, mondialistes, européistes, immigrationnistes, par se tourner vers ceux qui proposent autre chose de radicalement différent.
Nous ne connaissons pas des difficultés économiques aussi importantes qu’en Argentine, mais nos difficultés sociales et ethniques, sont devenues désormais aussi prégnantes pour notre pays que les difficultés économiques en Argentine.
Le grand basculement politique est en marche.
" Quand des gauchistes commence à circuler en costard cravate , quelque chose me dit que l'union avec certain Pays anti-Aparecida vont devenir un puit sans fond pour les favelas et une magne financière pour les narcotrafiquants de tout poil ... Ceci dit , chacun fait comme bon lui semble en sa demeure . KC "
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