Nous avons enquêté sur 5 attaques israéliennes contre la bande de Gaza, qui ont eu lieu entre le 7 et le 12 octobre.

 

 

🔴Nous avons enquêté sur 5 attaques israéliennes contre la bande de Gaza, qui ont eu lieu entre le 7 et le 12 octobre.

Nous avons analysé des images satellite, vérifié des photos et vidéos et parlé avec des survivants ou témoins oculaires.
Voici les résultats de nos recherches⬇️

— Amnesty International France (@amnestyfrance) October 20, 2023

 

Depuis le 7 octobre, les forces israéliennes ont lancé des milliers de bombardements aériens dans la bande de Gaza, tuant au moins 3 793 personnes, principalement civiles.

Nous avons récolté des preuves accablantes de crimes de guerre, qui doivent faire l'objet d'une enquête.

— Amnesty International France (@amnestyfrance) October 20, 2023

 

Le 7 octobre, vers 20h20, les forces israéliennes ont frappé un immeuble dans le quartier al-Zeitoun de la ville de Gaza, où se trouvaient trois générations de la famille al-Dos.

Quinze membres de la famille ont été tués dans l'attaque, dont sept enfants.

— Amnesty International France (@amnestyfrance) October 20, 2023

 

Le 10 octobre, une frappe aérienne israélienne sur une maison a tué 12 membres de la famille Hijazi et 4 voisins à Gaza.

"Notre maison familiale a été bombardée à 17h15. C'était soudain, sans aucun avertissement ; c'est pourquoi tout le monde était à la maison".
🗣️Kamal Hijazi

— Amnesty International France (@amnestyfrance) October 20, 2023

 

L'armée israélienne a déclaré avoir frappé des cibles du Hamas dans le secteur, mais elle n'a pas fourni de preuves de la présence de cibles militaires.

Nos recherches n’ont pas permis d’établir qu’il y avait des cibles militaires dans la zone de l’attaque.

— Amnesty International France (@amnestyfrance) October 20, 2023

 

Attaquer un immeuble résidentiel rempli de civils, au cœur d’un quartier densément peuplé, pourrait constituer une attaque indiscriminée.

Les attaques indiscriminées qui tuent et blessent des civils sont des crimes de guerre.

— Amnesty International France (@amnestyfrance) October 20, 2023

 

Le 8 octobre, une frappe aérienne israélienne a touché le camp de réfugiés de Nuseirat, au centre de la bande de Gaza.

Plusieurs personnes ont été tuées dont des enfants et une vingtaine d'autres ont été blessées.

— Amnesty International France (@amnestyfrance) October 20, 2023

 

Le 9 octobre, vers 10h30, des frappes aériennes israéliennes ont touché un marché du camp de réfugiés de Jabalia, tuant au moins 69 personnes.

La rue du marché est connue pour être l'une des zones commerciales les plus fréquentées du nord de Gaza.

— Amnesty International France (@amnestyfrance) October 20, 2023

 

"Les corps étaient brûlés, j'avais peur de regarder […] de voir le visage d'Imad. Les corps étaient éparpillés sur le sol. Chacun cherchait son enfant. Je n'ai reconnu mon fils qu'à son pantalon."

🗣️Ziyad Hamad, père de Imad Hamad, tué lors de l'attaque du marché de Jabalia

— Amnesty International France (@amnestyfrance) October 20, 2023

 

Selon les militaires israéliens, ils visaient "une mosquée dans laquelle se trouvaient des membres du Hamas" lorsqu'ils ont frappé le marché de Jabalia.

Les images satellite que nous avons analysées ne montrent aucune mosquée dans les environs immédiats de la rue du marché.

— Amnesty International France (@amnestyfrance) October 20, 2023

 

Le 10 octobre, une frappe aérienne israélienne a détruit un immeuble à Sheikh Radwan et tué au - 40 civils.

Selon nos recherches, un membre du Hamas y résidait, mais n'y était pas à ce moment-là. Dans tous les cas, un bâtiment civil n'est pas un objectif militaire.

— Amnesty International France (@amnestyfrance) October 20, 2023

 

Le 10 octobre, une frappe aérienne israélienne a détruit un immeuble à Sheikh Radwan et tué au - 40 civils.

Selon nos recherches, un membre du Hamas y résidait, mais n'y était pas à ce moment-là. Dans tous les cas, un bâtiment civil n'est pas un objectif militaire.

— Amnesty International France (@amnestyfrance) October 20, 2023

 

Depuis le 10 octobre, les conditions de vie des personnes déplacées à l'intérieur de la bande de Gaza se sont encore détériorées.

Selon les Nations unies, elles étaient un million le 19 octobre, dont plus de 527 500 personnes hébergées dans des abris d'urgence.

— Amnesty International France (@amnestyfrance) October 20, 2023

 

Les autorités israéliennes doivent notamment :

➡️Mettre fin aux attaques illégales ;
➡️Autoriser immédiatement l'acheminement de l'aide humanitaire aux civils de Gaza ;
➡️Lever d'urgence le blocus illégal à Gaza ;
➡️Retirer "l'ordre d'évacuation”.

— Amnesty International France (@amnestyfrance) October 20, 2023