Macron sera en Israël, ce mardi 24 octobre.
Bien tard. Il est probable, malheureusement, que le monde entier s’en moque comme d’une guigne… mais il est cependant possible que le président de la République nous déçoive quand même.
Jordan Bardella rappelait, dimanche, sur Europe 1 et CNews (dans « Le Grand Rendez-vous »), que notre Président avait réussi le tour de force de se mettre à dos à la fois le Maroc et l’Algérie, ce qu’aucun chef d’État français avant lui n’avait réussi à faire. Il y a fort à parier qu’il a le talent nécessaire pour se brouiller à la fois avec le monde arabe et avec le gouvernement israélien. À la fois vibrionnant et totalement inutile, dans une version renouvelée de la mouche du coche, il fera probablement quelques selfies et publiera un ou deux tweets en hébreu ou en arabe, et la France continuera de couler. Même si rien n’est perdu, même si nous sommes condamnés à l’espérance, entre une opposition islamo-gauchiste désormais totalement revendiquée, une jeunesse immigrée qui déteste notre pays et un exécutif complètement aux fraises, il y a peu de raisons de se réjouir pour démarrer la semaine, alors que la précédente a mal fini.
La manifestation pro-palestinienne, qui a eu lieu dimanche, place de la République à Paris, a réuni entre 15.000 et 30.000 personnes, que l’on parle des chiffres de la police ou des organisateurs – vieille histoire bien française. Aucun débordement à déplorer, selon la police, qui passe ce glaçant « Allahou Akbar » collectif, dont nous parlions, voici quelques jours, par pertes et profits. « Allahou Akbar »,
chant de paix, selon Pablo Pillaud-Vivien, expert en tout sur le plateau de BFM TV. Assez malicieusement, Gilbert Collard postait récemment, sur X, la manière dont les habitants de Kirkouk (Irak), pourtant musulmans, réagissent quand quelqu’un hurle ce message de paix sur un marché. Le niveau d’aveuglement des commentateurs français atteint, décidément, des proportions à peine croyables. Parmi les autres slogans de cette manifestation « pacifique », on notera par exemple « Israël assassin, Macron complice » ou « Pas de paix sans décolonisation ». Quarante organisations, dont l’inoxydable MRAP et le collectif Musulmans de France (l'ancien UOIF), ont organisé cette belle mobilisation citoyenne.Pour assurer le service après-vente, un tweet de Mélenchon fera l’affaire. Il nous a habitués à l’outrancier, au grotesque, au dégueulasse même. Cette fois encore, il n’a pas déçu : « Voici la France. Pendant ce temps, Madame Braun-Pivet campe à Tel Aviv pour encourager le massacre. Pas au nom du peuple français ! » Tout y est. « Voici la France », en guise de légende devant une petite marée de drapeaux palestiniens et, plus que probablement, quelques centaines d’antisémites décomplexés : impeccable. « Madame Braun-Pivet », qui porte un prénom juif, « campe à Tel Aviv » : on a compris la finesse et le goût exquis du verbe « camper », c’est bon, pas besoin de sous-titres. Quant à « encourager le massacre », s’il est vrai que Tsahal ne se signale pas par son humanisme vis-à-vis des civils de Gaza, on ne peut pas appeler « massacre » une opération de rétorsion, fût-elle jugée disproportionnée, contre ce qui fut un véritable massacre, à savoir la barbarie du Hamas en territoire israélien au matin du 7 octobre.
Climat délétère
Pendant ce temps, évidemment, le climat délétère donne des ailes à tous les petits abrutis venus des établissements sensibles. Trois collégiens parisiens viennent, ainsi, d’être mis en examen : ils préparaient un attentat contre l’ambassade israélienne en vue de « terroriser les Juifs ». Voilà où nous en sommes, après des décennies de laxisme, de haine de soi et d’immigration incontrôlée. Et ces cas, évidemment, sont loin d’être isolés. Pour être pris au sérieux lors d'une visite à Israël, on a vu plus convaincant.
La visite du Mac à Rond ? bien tardivement ,si ce n'est pas un Vaudeville ,comment peut il en être autrement ? L'état d'Israël a - t'il besoin de lui ? en terme de soutien ? On n'a un porte avion qui ne sert à rien ,qui est en dry dock ,disponible qu'en 2024 ,ah si quand même une frégate !!!! Bref on n'a vu sa brillante visite à Beirut donnant et promettant de l'espoir à la société libanaise en bras de chemise critiquant le gouvernement de l'époque ,aujourd'hui on est plus les bienvenus ,amitiés détruites ,on n'a plus de politique étrangère à la hauteur
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