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vendredi 13 octobre 2023

Ils sont venus, ils sont tous là… en remontant de Lampedusa !


  

Marie Delarue 12 octobre 2023

 

Il sont venus, ils sont tous là, et si ça continue, elle va mourir, la France !

Le Figaro est allé à leur rencontre, sous le métro aérien, à Stalingrad, dans le XIXe arrondissement de Paris. Une fois de plus, « pas de femmes ni d’enfants. Seulement des jeunes hommes venus du Soudan, d’Érythrée, d’Afghanistan, de Côte d’Ivoire ou de Guinée ».

Ils sont là une centaine, peut-être, allongés sur le sol, au milieu des détritus et des déjections. Mustapha et Youssouf, venus du Soudan via la Libye et la Tunisie, racontent avoir, comme leurs compagnons d’infortune, débarqué à… Lampedusa, bien sûr !

N’est-ce pas Gérald Darmanin, pourtant, qui, après le déferlement des 11.000 rescapés de la mer, mi-septembre, affirmait que « la France n’accueillera[it] pas de migrants présents à Lampedusa » ? Une promesse impossible à tenir, et l’on peut gager que le ministre de l’Intérieur le savait.

Interrogés aujourd’hui, la préfecture et le ministère gardent un silence pudique, eux qui n’hésitaient pas, alors, à accuser le RN et Reconquête de « récupération honteuse » quand ils prédisaient l’inévitable remontée des migrants depuis le sud de l’Italie. Marion Maréchal se fit même accuser par le politologue belge François Gemenne d’être allée à Lampedusa « faire sa pin-up ».

Quant à parler de récupération, la mairie du XIXe, interrogée par le quotidien, « indique la présence régulière d’Utopia 56 sur la zone depuis l’installation du campement ». L’association est là, comme toujours, derrière chaque tente, organisatrice aussi sans doute du campement voisin dans le jardin d’Éole.

Ce campement est « le douzième campement sauvage installé à Stalingrad depuis juillet 2022 », dit l’adjointe chargée du Logement, de l’Hébergement d’urgence et de la Protection des réfugiés à la mairie de Paris. Elle assure avoir obtenu de la préfecture le feu vert pour un hébergement d’urgence. Et l’on apprend ainsi que « depuis le 1er janvier 2023, la préfecture de région a déjà procédé à 27 mises à l’abri pour un total de 4.694 personnes ».

À ce stade, on se demande si ces gens-là mesurent bien ce qu’ils disent, à savoir qu’il reste encore – officiellement, s’entend – 4.667 « campeurs » dans les rues de Paris ! Des migrants exploités par les passeurs avant de l’être par des associations qui, à dessein, les exposent aux pires conditions de vie et pourrissent celle des riverains.

En effet, comme le dit Pierre Liscia, conseiller régional d’Île-de-France et habitant du quartier : « Lorsqu’un campement sauvage s’installe, il y a inévitablement des migrants qui tombent dans le crack. Les dealers profitent de leur détresse humaine et sociale. Ils offrent souvent les premières doses. » Ainsi, « en 2018, il y avait une centaine de toxicomanes à proximité d’un camp de migrants. Lorsque le camp a été démantelé, le nombre de drogués est passé d’une centaine à près de 500. »

Au président du Sénat, Gérard Larcher, qui déplore tout à coup la trop grande « faiblesse » du monde politique face aux réalités induites par l’immigration, on rappellera que cela fait trente ans, au moins, qu’on balade les camps de migrants dans le nord de la capitale. On ne compte plus les « évacuations », trop nombreuses pour être recensées. Le dernier chiffre trouvé est 27 depuis le début de l'année 2023. Cela, au grand dam des habitants, excédés de cette valse sans fin.

La dernière trouvaille fut d’évacuer les crackeux/migrants de la rue Riquet pour les parquer dans le square de la porte de la Villette. Afin d’assurer « une indispensable protection des habitants de Pantin » (sic), de l’autre côté du périph', on érigea en une nuit un mur dans le tunnel pour empêcher la misère humaine de s’égayer dans le 93.

Les crackeux sont toujours là, Utopia 56 aussi, nourrie aux subventions pour imposer au milieu des rats et des ordures l’installation des migrants toujours plus nombreux.

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