Après le décès de Lindsay, Maëlys lance un appel pour la sauver de ces bêtes!
— Myriam Palomba (@myriampalomba) June 1, 2023
Vous faites quoi Macron et ses sbires à part emmerder les citoyens? #HarcelementScolaire
Et Pap nDiaye vous faites quoi à part donner des excuses bidons!
Très grosse colère ce soir envers ce… https://t.co/GlBLefzegV
Le harcèlement scolaire ayant conduit au suicide de Lindsay est un véritable marqueur de décivilisation.
— Pierre Gentillet (@Pierre_GTIL) June 1, 2023
Les harceleurs continuent d’ailleurs encore à insulter Lindsay après sa mort.
Comment peut-on parler d’humanité après cela ? pic.twitter.com/Lm9rWwMW9Q
Le principal doit être "viré" après avoir été jugé et accompli sa peine. En entier.. https://t.co/eNneREbdMe
— Christian Coulon 🇫🇷 ✡ (@ch_coulon) June 2, 2023
🚨🚨🚨🚨 voilà ce qui est fondamentale pour lui 👿👿👿👿 nos gosses qui se font harceler c'est pas important 🤬🤬 quelle honte 🤮👇👇 https://t.co/DBvJyceH0L
— Marie 🇫🇷 ✝️🇷🇺☦️🐻🏴☠️🏴☠️ (@14_03TokyoJapan) June 1, 2023
Suicide de Lindsay: l'adolescente a décrit son harcèlement dans une lettre à ses parents
C'est une lettre poignante. Lindsay, une adolescente de 13 ans, s'est donnée la mort le 12 mai après avoir été harcelée au sein de son établissement scolaire et sur les réseaux sociaux. Plusieurs mois avant son suicide, elle avait pourtant donné l'alerte et rédigé une lettre dans laquelle elle se livrait sur le harcèlement dont elle était victime au quotidien. Le document a été lu ce jeudi par l'avocat de la famille à l'occasion d'une conférence de presse.
"Chers parents, si vous lisez cette lettre, c'est que je suis sûrement partie. Je suis désolée d'avoir fait ça mais je n'en pouvais plus des insultes matin et soir, des moqueries, des menaces", commence-t-elle.
"Je n'en peux plus et j'ai envie d'en finir, mais rien ne les arrêtera car malgré tout ce qu'il s'est passé, elles me voudront toujours du mal. Pardon maman, je suis partie rejoindre papa", ajoute-t-elle. Son père est en effet mort lorsqu'elle n'avait que 3 ans. "J'espère de tout cœur que ce que j'ai fait aura servi à quelque chose. Je pense que ce que j'ai fait va les réjouir. Elles penseront qu'elles ont gagné et arrêteront tout ça"
En plus du mal-être qu'elle exprime dans son écrit, Lindsay montre, des mois avant son suicide, qu'elle ne peut compter sur l'aide de personne:
"Je ne pouvais même pas me confier au directeur, car il tenait avec elles, il ne voulait rien entendre. Donc la seule chose que je pouvais faire était de partir".
Dans sa lettre, Lindsay appelait également ses proches à "faire attention à Maëlys (sa meilleure amie, NDLR) et à ce qui pourrait lui arriver". Celle-ci est encore la cible, trois semaines après le suicide de son amie, d'insultes et de messages haineux sur les réseaux sociaux."Faites attention à vous, je vous aime, au revoir", avait conclut Lindsay dans sa lettre.
Lettre communiquée et ignorée
"Ce qui est absolument scandaleux dans cette affaire, c'est que Lindsay parlait quotidiennement à sa maman" de la situation qu'elle subissait, du "calvaire qui était le sien", a insisté l'avocat de ses parents, Me Pierre Debuisson.
Lindsay avait donné l'alerte. Sa maman, Betty, avait aussi donné l'alerte, en déposant plainte, en rencontrant le principal du collège où était scolarisée sa fille, et en envoyant un "dossier médical catastrophique" accompagné de cette lettre à l'académie, énonce son avocat. Cette lettre avait été communiquée non seulement à l'académie, mais aussi au responsable du collège de la jeune fille ainsi qu'à la police, selon l'avocat de ses parents, Me Pierre Debuisson.a
"Rien n'a été fait. Cette famille a été abandonnée pendant des mois, et cette famille a été abandonnée après le décès de Lindsay", a-t-il encore déploré.
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