Les hommes et les femmes politiques de ce Gouvernement, comme des précédents, ont construit leur carrière d’un Cabinet à un autre, sans le moindre risque de devoir rendre des comptes.
Par contre, ils en demandent à des militaires qui osent parler.
Nous sommes dans la Raie publique des arrivistes, où les opposants de façade se congratulent un jour, pour se dénigrer et se trahir le lendemain.
Aujourd’hui, ils sont tous unis pour condamner la deuxième mise en garde, sans concession, de militaires de différents grades qui disent carrément ce qu’ils pensent de l’état actuel de la France. Et par la même occasion, portent une accusation sévère sur ces politiciens qui ont failli à leur mission.
Les mots sont durs mais pertinents. « Un exécutif fait de lâches, de fourbes et de pervers ». Cela, parmi d’autres phrases toutes aussi justifiées.
Ce qui est reproché à ces militaires, c’est de parler sous le sceau de l’anonymat, de ne pas respecter le devoir de réserve et pire encore, de vouloir faire un putsch, comme celui d’Alger. On peut comprendre pourquoi ces militaires préfèrent rester anonymes. Les sanctions seraient dures et leur carrière brisée.
Par contre, aucune sanction n’est prévue pour les politiciens véreux.
Quant au devoir de réserve, il n’y a pas divulgation de secret d’Etat que je sache. Ils s’expriment, en tant que soldats, mais aussi comme des citoyens qui voient leur pays disparaître en sa qualité de Nation.
D’après Darmanin, ils seraient même des lâches qui manqueraient de courage. Lui, le courageux, la girouette, qui va dans le sens du vent le plus prometteur pour sa carrière, qui ne se déplace qu’entouré de gardes de corps et qui manque du courage le plus élémentaire, pour prendre les décisions que lui imposent ses directives de Ministre de l’Intérieur. Sauf pour dissoudre Génération Identitaire. C’est sans le moindre risque.
Cette tribune (à mon avis) ne prétend pas se substituer à l’Etat, mais pour lui donner à réfléchir sur le mécontentement de l’Armée face au délitement de la France et le placer devant ses responsabilités.
Pour lui dire aussi, que si un conflit sur base ethnique et religieuse arrive, il en sera directement responsable pour n’avoir rien fait. Que la situation est, très grave et que si demain nos forces militaires sont appelées, elles ne suffiront pas, dans un premier temps à assurer l’ordre sur tout le territoire.
D’ailleurs, l’armée française actuelle (au niveau de la troupe) serait-elle à 100% fiable ? Le terme d’infiltration par des bi-nationaux, qui revient quelquefois dans la bouche d’observateurs des questions militaires et des signataires de cette tribune est-il fondé ou pas ?
Deux drapeaux, deux allégeances !
On l’a vu, il y a quelques années, à bord du porte-avion Foch. Il s’agissait d’une mutinerie d’engagés musulmans qui refusaient de combattre d’autres musulmans.
En cas de nécessité, écrivait Brice Hortefeux (ex-ministre de l’Intérieur) dans « Valeurs Actuelles », les forces de 1ère et 2ème catégorie feront face à plus de 100 000 belligérants, plus les nombreux individus de même obédience entrés clandestinement chez nous.
Dans un premier temps, les citoyens devraient assurer seuls leur défense. Il est question de 750 zones de non droit avec des milliers de salafistes parfaitement armés et prêts à en découdre.
Ces statistiques doivent être revues à la hausse, puisque datant de plusieurs années en arrière. Celles-ci ne prenaient visiblement pas en compte l’éventuel soulèvement des banlieues, dont le nombre de combattants potentiels n’ est pas négligeable.
Mais avant d’en arriver là, comme pour tout incendie, il faut un déclencheur de feu. Peut-être, un homme excédé, qui en perdant son sang froid fera une victime dans les rangs de ceux qui le provoquent.
Et les faits divers, qui risquent d’en provoquer le dénouement sont nombreux.
L’autre jour encore, à Rosny sous Bois, c’était Ibrahim et Moussa, qui ont roué de coups un piéton qui traversait un passage clouté avec sa petite fille. A la remarque justifiée du piéton que leur voiture ne respectait pas le passage, ils ont répondu par un violent tabassage.
Résultat de cette agression: nez cassé et 10 jours d’ITT.
La peur doit changer de camp disait Charles Pasqua autrefois. Pourtant à son époque la situation était beaucoup moins dangereuse.
Il est certain que cette situation ne peut plus durer. Car c’est tous les jours que des faits similaires se produisent.
L’ARTICLE 36 de la Constitution, prévoit l’état de siège et le recours à l’Armée pour le retour à la paix civile, sur décision du Président de la République.
L’ARTICLE 35 dit: « Quand le Gouvernement viole le droit des peuples, l’insurrection est pour le peuple, le plus sacré et le plus indispensable des devoirs ».
Ce qui signifie clairement que si l’Etat n’utilise pas les moyens que lui donne la Constitution, la situation risque de devenir très bientôt incontrôlable et l’Article 35 sera le seul moyen pour le peuple de se faire entendre. A ce moment là, le Gouvernement sera bien content de faire appel à ces militaires, qu’elle traite actuellement d’extrémistes.
D’ailleurs quiconque parle de défendre son pays, ses frontières et sa souveraineté est qualifié « d’extrême » droite, par tout crétin qui se respecte.
Or l’Etat, qui détient le monopole de la violence légitime, se couche devant la racaille, qu’elle soit gauchiste ou de la diversité.
« On est dans une zone de non-droit qui est nationale. Ce n’est plus du tout des poches qui seraient des territoires perdus de la République. C’est la France toute entière qui est un territoire perdu de la République ». (Michel Onfray)
Onyx
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