Capture d'écran des affrontements place Saint-Augustin à Paris, le 9 janvier 2020. (BRICE IVANOVIC / TWITTER)
Au lendemain d'une manifestation contre le projet de réforme des retraites à Paris, le parquet de Paris a annoncé à franceinfo, vendredi 10 janvier, l'ouverture d'enquêtes pour "violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique" au sujet de deux incidents dont les vidéos avaient été diffusées sur les réseaux sociaux.
Elles ont été confiées à l'IGPN.
Le premier cas est celui d'une manifestante qu'une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux montre en train d'être violemment frappée à coups de matraque par un policier, alors qu'elle tente de ramasser son téléphone tombé à terre.
A ses côtés, un autre manifestant est brutalement mis à terre puis retenu et plaqué contre un mur par plusieurs membres des forces de l'ordre.
"J'ai eu des agrafes à la tête et des hématomes"
Franceinfo a pu joindre la jeune femme visible sur cette vidéo, qui affirme son intention de porter plainte. "Le policier, m'a dit 'Au moins, comme ça vous ne reviendrez plus'...", affirme-t-elle.
"J'ai eu des agrafes au niveau de la tête, deux ou trois, et j'avais des hématomes sur mon bras", explique cette manifestante, prise en charge par des street medics puis soignée aux urgences.
La seconde enquête concerne une vidéo dans laquelle un policier semble tirer à bout portant sur des manifestants avec une arme ressemblant à un LBD, lors d'une altercation.
Dans une déclaration à l'AFP, la préfecture de police a qualifié cette vidéo de "parcellaire et sortie de son contexte", celui de "violents heurts" dans le secteur de la gare Saint-Lazare pendant la manifestation.
La préfecture avait fait état de 27 interpellations, jeudi soir, et de 20 manifestants et 16 membres des forces de l'ordre blessés.
Elles ont été confiées à l'IGPN.
Le premier cas est celui d'une manifestante qu'une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux montre en train d'être violemment frappée à coups de matraque par un policier, alors qu'elle tente de ramasser son téléphone tombé à terre.
A ses côtés, un autre manifestant est brutalement mis à terre puis retenu et plaqué contre un mur par plusieurs membres des forces de l'ordre.
"J'ai eu des agrafes à la tête et des hématomes"
Franceinfo a pu joindre la jeune femme visible sur cette vidéo, qui affirme son intention de porter plainte. "Le policier, m'a dit 'Au moins, comme ça vous ne reviendrez plus'...", affirme-t-elle.
"J'ai eu des agrafes au niveau de la tête, deux ou trois, et j'avais des hématomes sur mon bras", explique cette manifestante, prise en charge par des street medics puis soignée aux urgences.
La seconde enquête concerne une vidéo dans laquelle un policier semble tirer à bout portant sur des manifestants avec une arme ressemblant à un LBD, lors d'une altercation.
Dans une déclaration à l'AFP, la préfecture de police a qualifié cette vidéo de "parcellaire et sortie de son contexte", celui de "violents heurts" dans le secteur de la gare Saint-Lazare pendant la manifestation.
La préfecture avait fait état de 27 interpellations, jeudi soir, et de 20 manifestants et 16 membres des forces de l'ordre blessés.
#fdo— loran outan 🦍🐒 (@loran076) 9 janvier 2020
👉🏻..Une infirmière se fait littéralement fracasser la tête...😥#ViolencesPolicieres #Justice #ManifRetraites #GreveGenerale #manifestation #LREM #ReformeRetraites #GiletsJaunes #police #macron #greve10janvier #Castaner #SUDRail
pic.twitter.com/pn18LwyXKQ
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