PARU DANS LE JOURNAL DE DEMAIN -
le 13 décembre 2019
le 13 décembre 2019
Selon Capital, Jean-Paul Delevoye siège depuis 2016 au conseil d'administration de la Fondation SNCF, une nouvelle révélation qui le fragilise encore un peu plus
Accusations de conflit d'intérêts avec les assurances, cumul de fonctions interdit par la Constitution... et désormais un nouveau manquement à ses obligations de déclaration d'intérêt.
Jean-Paul Delevoye est encore un peu plus fragilisé, vendredi soir, après les révélations du magazine Capital : le haut-commissaire aux retraites siège depuis 2016 - bénévolement - au sein du conseil d'administration de la Fondation SNCF, chargée des actions de mécénat du groupe.
Plusieurs omissions révélées cette semaine
Ce poste aurait dû être mentionné dans sa déclaration - justifiée par son entrée au gouvernement en septembre - auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).
C'est sa troisième omission révélée cette semaine, alors qu'il fait face au dixième jour de grève contre son projet de réforme.
Lundi, il avait été épinglé pour ne pas avoir mentionné dans sa déclaration sa fonction, depuis 2016, d'administrateur bénévole d'un institut de formation de l'assurance (Ifpass), un secteur qui convoite l'épargne retraite des Français.
Et le haut-commissaire doit également affronter une autre polémique liée à une autre fonction, qu'il avait bien déclarée : la présidence, depuis 2017, de Parallaxe, un institut de réflexion sur l'éducation dépendant du groupe de formation IGS, pour un montant de 5.368,38 euros net mensuels en 2018 et 2019.
Mercredi, la HATVP avait indiqué à l'AFP poursuivre ses contrôles sur le cas du haut-commissaire. La veille, l'association Anticor avait demandé à cette instance de saisir la justice concernant l'omission par Jean-Paul Delevoye de ses liens avec le milieu des assurances dans sa déclaration d'intérêts.
Ce sera ensuite au parquet de décider s'il y a lieu à poursuivre ou non. Vendredi, le monsieur Retraites du gouvernement a confié à Libération avoir "pensé" à démissionner.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.