Régis de Castelnau
Claude Sérillon, médiocre présentateur télé avait intégré le cabinet d’un président de la république, comment s’appelait-il déjà, ah François Hollande, c’est ça François Hollande.
Claude Sérillon donc avait ensuite accompagné son patron dans l’oubli méprisant dont celui-ci est l’objet.
Il semblait s’astreindre depuis à un silence, surtout pas troublé par la mise en place de l’État policier à la Macron.
Les exactions législatives, policières et judiciaires ne lui ont pas arraché un commentaire.
On a beau être de « gauche », il ne faut pas insulter l’avenir.
Mais voilà que la mort de Steve Canico l’inspire et qu’il a décidé de se refaire la cerise en prenant de grands airs.
« Une nuit à Nantes parce que la musique était trop forte un préfet de la république a décidé que la vie d’un homme pouvait être effacée » a-t-il tweeté.
Texte manifestement diffamatoire quoi que l’on pense du comportement lamentable du préfet Claude d’Harcourt tout au long de cette affaire.
Celui-ci a donc choisi de s’attaquer au petit bateleur pour soi-disant laver son honneur.
Le problème c’est que dans cette matière comme dans d’autres le diable se niche dans les détails et que manifestement pour Monsieur d’Harcourt son honneur ne vaut pas bien cher.
Il existe un article 11 du statut de la fonction publique qui prévoit que les fonctionnaires mis en cause à l’occasion de leurs fonctions, peuvent bénéficier de ce que l’on appelle la « protection fonctionnelle » dont la prise en charge des honoraires d’avocat et des frais justices par l’État fait partie.
Et naturellement le préfet a bruyamment fait savoir qu’il entendait se prévaloir de cet article et demandait à son ministre de le protéger et de payer (avec notre argent à tous) l’avocat qui sera chargé de « défendre son honneur ».
Tout ceci est parfaitement légal, et le préfet en avait le droit.
Mais l’on se permettra de faire remarquer à Monsieur Claude d’Harcourt, qu’une décence minimum, sans même parler de l’élégance et de la dignité que lui imposaient son nom et ses fonctions, aurait dû l’amener à prendre en charge lui-même la défense de son honneur qu’il prétend ainsi bafoué.
Et qu’il aurait pu éviter de se précipiter ainsi dans les jupes de Castaner pour lui demander de passer à la caisse a sa place.
Eh bien, concernant votre honneur, Monsieur d’Harcourt, nous savons maintenant définitivement à quoi nous en tenir.
mort-de-steve-le-prefet-porte-plainte-contre-claude-serillon__
« Une nuit à Nantes parce que la musique était trop forte un préfet de la république a décidé que la vie d’un homme pouvait être effacée » a-t-il tweeté.
Texte manifestement diffamatoire quoi que l’on pense du comportement lamentable du préfet Claude d’Harcourt tout au long de cette affaire.
Celui-ci a donc choisi de s’attaquer au petit bateleur pour soi-disant laver son honneur.
Le problème c’est que dans cette matière comme dans d’autres le diable se niche dans les détails et que manifestement pour Monsieur d’Harcourt son honneur ne vaut pas bien cher.
Il existe un article 11 du statut de la fonction publique qui prévoit que les fonctionnaires mis en cause à l’occasion de leurs fonctions, peuvent bénéficier de ce que l’on appelle la « protection fonctionnelle » dont la prise en charge des honoraires d’avocat et des frais justices par l’État fait partie.
Et naturellement le préfet a bruyamment fait savoir qu’il entendait se prévaloir de cet article et demandait à son ministre de le protéger et de payer (avec notre argent à tous) l’avocat qui sera chargé de « défendre son honneur ».
Tout ceci est parfaitement légal, et le préfet en avait le droit.
Mais l’on se permettra de faire remarquer à Monsieur Claude d’Harcourt, qu’une décence minimum, sans même parler de l’élégance et de la dignité que lui imposaient son nom et ses fonctions, aurait dû l’amener à prendre en charge lui-même la défense de son honneur qu’il prétend ainsi bafoué.
Et qu’il aurait pu éviter de se précipiter ainsi dans les jupes de Castaner pour lui demander de passer à la caisse a sa place.
Eh bien, concernant votre honneur, Monsieur d’Harcourt, nous savons maintenant définitivement à quoi nous en tenir.
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