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lundi 11 février 2019

Gilets Jaunes : pris en tenaille entre la gangrène de l’ultra-gauche et l’instrumentalisation gouvernementale.

 
 
L’image contient peut-être : ciel, feu et plein air
 
J’ai beaucoup évoqué ce week-end ce que nous n’avions pas vu : personne n’a vu l’incendiaire chez Ferrand, personne n’a vu le taggeur antisémite, à part ceux qui manifestement ont des apparitions.

En revanche, il y a des choses qu’on a vues ce week-end, que tout le monde a vues et qui m’incitent à quelques analyses qui ne plairont peut-être pas à tous mes lecteurs...

Ce que tout le monde a VU ce week-end, c’est une forme du mouvement Gilets Jaunes totalement dépassée et débordée par les casseurs d’extrême-gauche.
On a vu des hordes de blacks-blocs revêtus de casaques jaunes ou même pas en jaune pour certains, déferler sur les centres villes : à Paris pour saccager débilement tous les signes extérieurs de richesse ou de l’autorité de l’État (une porsche, une voiture Vigipirate, des banques etc), s’en prendre dégueulassement à un gendarme venu aider, frapper des policiers, à Lyon (j’en ai eu confirmation après une rapide investigation) des hordes d’antifas qui s’étaient donné rdv depuis partout pour venir en découdre avec des gilets jaunes jugés par eux trop nationalistes.
À Toulouse, des hordes antifas, and so on...
Les commerçants sont exaspérés et de nombreux sympathisants initiaux des GJ refusent de se laisser embarquer dans le n’importe quoi ultra-gauchiste, et donc sont amenés à prendre leurs distances.

Le climat est irrespirable et rien dans le déroulement de ce type d’exactions ne peut servir la cause du peuple ni sa dignité.
L’exécutif profite bien entendu de ces débordements puisque cela décrédibilise comme de bien entendu -et comme d’habitude- la révolte du peuple.
On se demande d’ailleurs bien pourquoi tous ces antifas ultraviolents et parfaitement identifiables sont encore en liberté et pourquoi on les laisse aussi complaisamment inonder les villes.
Enfin, si, on sait...
Ces exactions font enfin les choux gras de tous ceux, et ils sont nombreux, qui cherchent tous les alibis possibles pour haïr le peuple.
Il me semble indispensable, si ce mouvement veut pouvoir continuer à bénéficier de la sympathie des Français, qu’il opère un repli stratégique immédiat en suspendant ces manifestations hebdomadaires qui à défaut de nouveau mot d’ordre rassembleur n’apportent plus rien (chose que je préconise pour ma part depuis la trêve de Noël).
En laissant se dérouler patiemment le marathon macronien du grand déballage, le Show pédagogique, en attendant fermement de voir ce qu’il en ressortira, c’est-à-dire à peu près rien.
Il me semble aussi qu’à un moment il va falloir arrêter avec cette histoire de ne pas aller voter : ami gilet jaune, maintenant tu vas être une grande personne, tu as en face de toi des candidats de tout le spectre politique possible, tu as un choix immense, et si cela ne te suffit encore pas, tu peux même te présenter toi-même, comme Jacline la Praline ou Ingrid Tapie.

Ah oui, eh puis, un dernier conseil : autant on est révolté et on te soutient quand tu te fais lâchement éborgner, on n’a pas ménagé notre appui, autant si tu te fais arracher la main parce que tu te crois absolument obligé de ramasser une grenade, on va commencer à te demander de réfléchir... : si toi voir grenade, toi pas toucher.

À bon entendeur.

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