Elle est comme ça, Brigitte Bardot.
Elle pourrait « coacher » tous les Amélie de Montchalin, Stanislas Guérini et autres technocrates de LaRem incapables de se faire comprendre de la France « d’en bas » : ce qu’elle dit, ils l’entendent immédiatement.
Il faut dire qu’elle ne s’entoure pas de circonlocutions inutiles.
Invitée surprise d’une débat organisé par des gilets jaunes dans le Var, elle est entrée sous les ovations de la salle, avant de dire quelques mots.
Brefs mais percutants. « Je soutiens les gilets jaunes parce qu’ils ont des couilles ».
Brigitte est de cette génération aimant les hommes en ayant, qui eux-mêmes – que les pimbêches anorexiques sur les podiums de grands couturiers me pardonnent – aiment les femmes ayant ce qu’il faut là où il faut.
Comme Brigitte Bardot, la boucle est bouclée.
On me rétorquera qu’il y a de très nombreuses filles parmi les gilets jaunes.
Mais ce n’est pas incompatible.
Comme disait Jacqueline Pascal, soeur de Blaise : « Puisque les évêques ont des courages de filles, les filles doivent avoir des courages d’évêques ».
Et il s’agit aussi bien des évêques laïques de l’église République.
Et si Brigitte Bardot avait tout résumé ?
Alors que les experts, les politologues se succèdent sur les plateaux télévisés, disant leur impuissance à circonscrire et à définir ce mouvement trop protéiforme, tout est peut-être dit : et si le point commun des gilets jaunes, c’était les c…
Parce qu’il en faut pour durer dans le temps et l’adversité.
Pour s’attaquer, tel David contre Goliath, à un système qui vous dépasse tellement que vous peinez, quand on vous interroge, à le conceptualiser.
Ils ne sont pas toujours fins, parfois même un peu rustiques, font bêtement le coup de poing, ne savent pas s’organiser ni synthétiser ce qu’ils sont, s’insultent entre eux comme un vrai village gaulois réfractaire et surtout en colère, mais crénom de nom, ils en ont !
« Ils ont beaucoup de courage », a-t-elle rajouté, et si elle est là, explique-t-elle, c’est « simplement que ça leur fait plaisir ».
Elle avait du reste affiché son soutien dès novembre mettant, sur les réseaux sociaux, une photo d’elle en gilet jaune avec son chien !
On dit parfois que la France des gilets jaunes, c’est la France de Johnny, mais c’est sans doute aussi celle de Bardot.
Puisqu’elle a leur oreille, il faudrait qu’elle leur glisse de se méfier.
Ils sont en train de se faire infiltrer pas certains bien éloignés de leurs combats premiers, comme l’a montré la récente agression d’Alain Finkielkraut.
Un homme qui en a, c’est parfois bien naïf et bien imprudent, et de couillu, peut se retrouver très vite cocu.
Elisabeth Guillaume
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