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mardi 26 février 2019

Montpellier : une "observatrice" de la LDH traitée de "connasse", elle saisit l'IGPN





La scène filmée lors de la manifestation de samedi 16 février CAPTURE d'ECRAN TWITTER -
Publié le










La scène a été très partagée sur les réseaux sociaux.
L’association indique que le procureur de la République a été saisi de ces propos comme l’IGPN (la police des polices).
Hier sur le compte twitter de la police nationale 34 a été posté ce message : « La vidéo a fait l’objet d’un signalement en interne et d’une enquête ce qui permettra de déterminer les circonstances exactes de l’évènement ».
Et renvoie pour tout signalement sur la platerforme IGPN.



Il est simplement précisé du côté des autorités que le policier était « en civil» ce qui expliquerait l’absence de brassard et que la cagoule sert à «protéger » les personnels face aux risques de menaces. Par ailleurs, la LDH dénonce deux autres faits de « violences physiques » à l’encontre de cette même observatrice et une seconde, cette fois lors de la manifestation du 23 février rue Foch puis boulevard de Strasbourg.
L’une « gazée à bout portant » toujours selon l’association et l’autre « frappée sur son casque par un fonctionnaire de police ».
Deux observatrices qui expliquent qu’« elles s’étaient présentées en début d’après-midi aux responsables des unités mobilisées pour leur faire part de leur mission ».
Du côté des forces de l’ordre, on rappelle n’être « à l’origine d’aucune violence contre les manifestants » et on indique ne pas connaître de quelconque observateur officiellement mandaté et d’ajouter « qu’aucune chasuble n’autorise à s’interposer au cours d’intervention policière ».

H.A

midilibre

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