La chute des empires s’accompagne toujours d’un dérèglement comportemental de ses représentants, allant jusqu’à des actes compulsifs touchant à l’infantilisme.
En voici trois exemples récents.
Retrait US de Syrie : tu veux ou tu veux pas ?
En décembre 2018, le président US Trump annonçait le retrait imminent des troupes américaines de Syrie.
« Nous avons vaincu l’EI en Syrie, ma seule raison d’y être », clama-t-il pour justifier une décision qui plongeait surtout les faucons du Pentagone dans un état de sidération furieuse.
Mais depuis, de volte-faces en annonces contradictoires, on ne sait plus trop dans quel sens marchent les troupes US égarées en Syrie : vers la sortie ou en rond sur place ?
Dernier rebondissement en date il y a quatre jours, l’exécutif américain annonçait que finalement son pays maintiendrait sur le sol syrien « un petit groupe de maintien de la paix d’environ 200 soldats ». 200 soldats pour « maintenir la paix » dans un Moyen-Orient en proie à toutes les tensions !
Dernier rebondissement en date il y a quatre jours, l’exécutif américain annonçait que finalement son pays maintiendrait sur le sol syrien « un petit groupe de maintien de la paix d’environ 200 soldats ». 200 soldats pour « maintenir la paix » dans un Moyen-Orient en proie à toutes les tensions !
Pas sûr que le ridicule soit la meilleure manière de garantir son autorité.
La reconnaissance d’un président vénézuélien par intérim autoproclamée, mais incapable d’organiser une élection présidentielle anticipée dans « son » pays, encore moins d’avoir le moindre représentant sur les sièges de l’ONU, valait déjà son pesant de niaiserie.
Mais alors, sommet d’imbécillité pulvérisé avec le coup de « l’aide humanitaire » au peuple syrien (?) (Vénézuelien)… victime d’un blocus économique exercé précisément par les « généreux donateurs ».
Le coup fatal porté ce stratagème complètement idiot est arrivé lors de la grossière provocation du 23 février à la frontière colombienne : un concert de soutien à Gaido annoncé à grands cris mais complètement foiré, des camions contenant « l’aide humanitaire » bloquées par les autorités vénézuéliennes au poste frontière, et finalement brûlées sur place par les membres de cette impossible ONG [photo ci-contre], un « président par intérim » en partance précipitée pour Bogota dans un hélicoptère colombien, sans assurance de retour…
Fermez le banc, la grande puissance US au niveau d’une mauvaise blague de potache qui aurait mal tournée.
Mais il n’y a pas qu’au pays de l’Oncle Sam que frappe le delirium tremens.
La vieille Europe hoquette aussi son lot de crétineries.
En France même, bousculée par la révolte à rallonge d’une France d’en bas en gilets jaunes, Emmanuel Macron n’en finit pas de voir ses pétards de com’ lui péter à la figure.
Après le fiasco du Grand débat, le « spectacle organisé » au salon de l’Agriculture de la porte de Versailles, voici la dernière pitrerie en date du fou follet de l’Élysée : une maraude nocturne « improvisée » avec le SAMU social, en jean et blouson de cuir, penché sur le sort de SDF… sous l’œil complice d’une média qui, hasard, passait par là et avec le relais lourdingue des militants d’En Marche [photo ci-dessous] !
N’en jetez plus, on est descendu au stade de la benêtitude !
Car qui encore peut sérieusement croire à ces déplorables mises en scène de série Z ?
À ce niveau de stupidité, que ce soit à Washington, dans les quartiers d’opposition huppée du Venezuela ou à l’Élysée, on sent bien que la vague de dégénérescence impériale, qu’on sentait monter depuis déjà quelque temps, et qui vaut à l’empire des camouflets à tous les coins de la planète, est en train de se transformer en tsunami ravageur pour ces tristes ganaches – non mais, vous les imaginez face à Poutine, Lavrov ou encore Xi Ping ?
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