Le 06/05/2016
L’objectif est simple : appliquer de force la mesure de répartition automatique des demandeurs d’asile dans l’Union européenne.
Pour obliger les pays d’Europe à participer à l’invasion organisée du continent, la Commission européenne a proposé d’instaurer une « contribution de solidarité », dans le cadre de la révision du règlement de Dublin, prévoyant une amende de 250.000 euros par « migrant » refusé.
L’objectif affiché par l’instance supranationale non élue est simple : appliquer de force la mesure de répartition automatique des demandeurs d’asile dans l’Union européenne.
Qui pourra donc refuser ?
Par exemple, si la France décidait, demain, de ne pas recevoir son quota de référence de 30.000 « migrants », elle devrait payer une amende de 7,5 milliards d’euros.
Colossal.
Nul récalcitrant ne sera toléré, tant les pays d’Europe centrale que l’Autriche.
Signal a été envoyé aux velléitaires d’accepter le viol de leurs frontières par les cohortes de réfugiés, souvent munis de faux papiers, parfois envoyés par l’État islamique pour commettre des attentats.
La mesure, prise à la va-vite, sans consultation préalable des différents Parlements nationaux des États membres, témoigne de la volonté idéologique de l’Union d’installer durablement des multitudes extra-européennes supplémentaires, sans considération aucune pour l’équilibre identitaire, économique et social des pays concernés.
Pis : cette politique ne retiendra pas les candidats potentiels à l’émigration venus du sud, qui seront inévitablement attirés vers une terre promise bientôt condamnée à l’enfer de la récession et à l’atomisation multiculturelle.
Peter Szijjártó, chef de la diplomatie magyare, a déclaré que le projet envisagé par la Commission constituait un « chantage ».
Un chantage auquel il ne faut surtout pas céder.
Il n’est pas excessif de dire que les États membres de l’Union ont été dépossédés de leurs souverainetés politiques.
Qui peut nier que le contrôle des entrées et des sorties d’un territoire national est consubstantiel à la souveraineté ?
Personne.
Il n’y a donc plus de véritables États-nations en Europe, hors les pays qui refusent de céder aux délires bruxellois.
En outre, comme on pouvait s’y attendre, le pacte germano-turc commence à produire ses effets tragiques.
Nous sommes quelques-uns à annoncer depuis plusieurs mois que l’Europe se comporte en dhimmi de la Turquie, payant sa « jizya ».
Nous avions raison.
Ahmet Davutoğlu, deuxième cerveau du sultan Erdoğan, était ravi le 4 mai au soir.
Il a tout obtenu.
Nonobstant les quelques protestations d’usage de la droite européenne, Bruxelles a accepté que les Turcs soient libres de circuler en Europe.
Il n’y a même plus de mots pour décrire cette trahison historique qui a conduit les autorités européennes à permettre aux 79 millions de Turcs, musulmans, à la culture éloignée de la nôtre, de pouvoir s’installer sur le continent, tout en essayant de nous faire croire que la décision était prise pour lutter contre l’afflux massif de « migrants ».
Pensez donc que pour diminuer le nombre de nouveaux arrivés en Europe, nous donnons aux Turcs, eux aussi immigrés, la possibilité de venir.
Il faut l’écrire deux fois pour réaliser.
Nous sommes au bord du précipice, gouvernés par des traîtres.
Il faudra un jour les juger.
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