Bernard Walker / Flickr / CC
Le 03/08/2015
Au moment où le sentiment d’insécurité est le plus fort et où la délinquance explose, ce n’est pas en vidant les prisons que l’on ramènera la paix sociale et le respect de notre République.
Les chiffres du chômage continuent d’augmenter.
Mais une donnée baisse, jubilatoire pour Mme Taubira : celui de la population carcérale, en recul de 2 % (avec un peu plus de 66.000 détenus restants), alors que la délinquance augmente.
Mme Taubira, par sa propre volonté, a fait voter la suppression des peines plancher pour les récidivistes, a mis en place un système de surveillance pour inculpés en liberté, appelé contrainte pénale, et souhaite libérer sous condition des condamnés dont il reste moins de 6 mois de prison.
D’après La Croix, la chancellerie est favorable à la libération de prisonniers pour raisons médicales ou psychiatriques, sans connaître leur devenir ni prise en charge.
Selon FranceInfoTV – ce sont d’ailleurs les chiffres de l’opposition -, environ 100.000 peines de prison ferme n’ont pas été effectuées.
Notre justice fonctionne au ralenti avec l’empilement des dossiers, transmis aux juges d’application des peines dans un délai de 4 mois, sans parler des décisions dans l’urgence pour l’exécution des peines, par rapport à la surpopulation carcérale, aux fuyards…
De ce fait, il est estimé qu’un quart des peines ne seront pas exécutées.
Le ministre de la Justice gère les prisons comme un système de réservation de chambres dans un hôtel et applique immédiatement les réductions de peine aux récidivistes ou aux primo-délinquants.
Les auteurs des attentats de janvier en ont bénéficié et le nombre de voyous des zones de non-droit augmente en agissant contre notre République et nos lois en toute impunité.
Ce message n’est rien d’autre qu’un signal fort pour les délinquants puisque le passe-droit ou l’échappatoire existe.
A contrario, les personnes qui tentent de se faire justice eux-mêmes, même en légitime défense, suite à ce laxisme judiciaire, risquent des peines pénales.
Cette politique est irresponsable, à se demander si le garde des Sceaux ne veut pas bannir le mot « prison » du dictionnaire, alors que l’absence de justice est un déni pour notre démocratie et notre société.
Le découragement et la démotivation des forces de l’ordre sont entiers face à cette permissivité alors que les délinquants sont remis automatiquement en liberté et se retrouvent à nouveau face à ceux qui garantissent notre sécurité.
Nul n’est censé ignoré la loi.
Une réforme judiciaire impartiale et d’impunité zéro est nécessaire, pour neutraliser les « hors-la-loi » et montrer l’exemple à notre société par des sanctions punitives appliquées.
Des solutions sont possibles en donnant davantage de moyens à nos forces de l’ordre et à nos magistrats, en créant des places de prison supplémentaires, des centres éloignés et isolés, avec une mise en place de rééducation pour les cas les plus dangereux (ou radicalisés), des travaux d’intérêt général et des réinsertions programmées pour apprendre le sens du droit, du devoir, le travail et le civisme pour d’autres cas.
Les remises de peine automatiques peuvent être supprimées mais la récidive doit être renforcée.
Le rétablissement des frontières peut limiter l’augmentation de la voyoucratie comprenant des personnes venues détruire notre pays.
Les tribunaux pour mineurs, contrairement à la volonté de leur suppression par Mme Taubira, doivent être renforcés en responsabilisant ou en sanctionnant davantage les parents.
Au moment où le sentiment d’insécurité est le plus fort et où la délinquance explose, ce n’est pas en vidant les prisons que l’on ramènera la paix sociale et le respect de notre République.
Mais une donnée baisse, jubilatoire pour Mme Taubira : celui de la population carcérale, en recul de 2 % (avec un peu plus de 66.000 détenus restants), alors que la délinquance augmente.
Mme Taubira, par sa propre volonté, a fait voter la suppression des peines plancher pour les récidivistes, a mis en place un système de surveillance pour inculpés en liberté, appelé contrainte pénale, et souhaite libérer sous condition des condamnés dont il reste moins de 6 mois de prison.
D’après La Croix, la chancellerie est favorable à la libération de prisonniers pour raisons médicales ou psychiatriques, sans connaître leur devenir ni prise en charge.
Selon FranceInfoTV – ce sont d’ailleurs les chiffres de l’opposition -, environ 100.000 peines de prison ferme n’ont pas été effectuées.
Notre justice fonctionne au ralenti avec l’empilement des dossiers, transmis aux juges d’application des peines dans un délai de 4 mois, sans parler des décisions dans l’urgence pour l’exécution des peines, par rapport à la surpopulation carcérale, aux fuyards…
De ce fait, il est estimé qu’un quart des peines ne seront pas exécutées.
Le ministre de la Justice gère les prisons comme un système de réservation de chambres dans un hôtel et applique immédiatement les réductions de peine aux récidivistes ou aux primo-délinquants.
Les auteurs des attentats de janvier en ont bénéficié et le nombre de voyous des zones de non-droit augmente en agissant contre notre République et nos lois en toute impunité.
Ce message n’est rien d’autre qu’un signal fort pour les délinquants puisque le passe-droit ou l’échappatoire existe.
A contrario, les personnes qui tentent de se faire justice eux-mêmes, même en légitime défense, suite à ce laxisme judiciaire, risquent des peines pénales.
Cette politique est irresponsable, à se demander si le garde des Sceaux ne veut pas bannir le mot « prison » du dictionnaire, alors que l’absence de justice est un déni pour notre démocratie et notre société.
Le découragement et la démotivation des forces de l’ordre sont entiers face à cette permissivité alors que les délinquants sont remis automatiquement en liberté et se retrouvent à nouveau face à ceux qui garantissent notre sécurité.
Nul n’est censé ignoré la loi.
Une réforme judiciaire impartiale et d’impunité zéro est nécessaire, pour neutraliser les « hors-la-loi » et montrer l’exemple à notre société par des sanctions punitives appliquées.
Des solutions sont possibles en donnant davantage de moyens à nos forces de l’ordre et à nos magistrats, en créant des places de prison supplémentaires, des centres éloignés et isolés, avec une mise en place de rééducation pour les cas les plus dangereux (ou radicalisés), des travaux d’intérêt général et des réinsertions programmées pour apprendre le sens du droit, du devoir, le travail et le civisme pour d’autres cas.
Les remises de peine automatiques peuvent être supprimées mais la récidive doit être renforcée.
Le rétablissement des frontières peut limiter l’augmentation de la voyoucratie comprenant des personnes venues détruire notre pays.
Les tribunaux pour mineurs, contrairement à la volonté de leur suppression par Mme Taubira, doivent être renforcés en responsabilisant ou en sanctionnant davantage les parents.
Au moment où le sentiment d’insécurité est le plus fort et où la délinquance explose, ce n’est pas en vidant les prisons que l’on ramènera la paix sociale et le respect de notre République.
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