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mercredi 26 août 2015

Invasion de migrants : Sarkozy savait et il a tout fait pour

                                                    

Le 26/08/2015
En lançant son offensive sur la Libye, sur les incroyables conseils d'un philosophe semeur de guerre, Nicolas Sarkozy savait qu'il libérerait les tribus de leur allégeance au dictateur, créant ainsi un terrain favorable à une vague migratoire sans précédent.
    
Il est des moments dans la vie d’un homme politique que l’on voudrait passer sous silence.
Mais voilà, à l’époque d’Internet, l’oubli, l’amnésie, la mémoire courte sont impossibles à maîtriser, à neutraliser.
Et ce que cet homme aurait voulu enterrer à jamais jaillit soudainement de nulle part, retrouvé par un journaliste farfouilleur et indélicat.
C’est ainsi que je suis tombé sur une interview du défunt colonel Kadhafi, l’homme qu’il fallait abattre à tout prix.
L’infâme dictateur qui a mis son peuple à genoux, achetant son silence à coups de pétrodollars.
Lisez bien ce qu’il déclarait lors d’une interview à une télé turque le 7 mars 2011, huit mois avant sa mort.
Ce qu’il dit est prémonitoire puisque depuis quelques semaines, c’est la réalité.
La négligence sur la stabilité de la Libye entraînera l’effondrement de la paix dans le monde via la non-stabilité en mer Méditerranée. Dans le cas où notre pouvoir en Libye devrait s’achever, il y aurait un déversement de millions d’Africains clandestins en Italie, en France, et l’Europe deviendrait noire en peu de temps. C’est notre pouvoir qui bloque l’immigration clandestine. C’est grâce à nous qu’il règne la stabilité en Méditerranée, tout au long des 2.000 km de côtes libyennes. Nous empêchons l’immigration, le développement d’Al-Qaïda. Sauf pour ceux qui se sont faufilés jusqu’à présent. Donc, si la stabilité de la Libye venait à être ébranlée, cela aurait immédiatement des mauvaises répercussions sur l’Europe et en Méditerranée, et sur Israël. Tous seront en danger.
Nicolas Sarkozy, alors président de la République Française, a balayé cette menace d’un revers de main.
Huit mois plus tard, le 21 octobre 2011, il faisait exécuter le frère guide et ouvrait la voie à un gigantesque bouleversement politico-tribal dont on connaît aujourd’hui les conséquences locales : la prise de pouvoir par les islamistes les plus radicaux et l’accomplissement des sinistres prévisions énoncées à la télé turque dont il n’ignorait rien.

En lançant son offensive sur la Libye qu’il voulait, soi-disant, libérer, sur les incroyables conseils d’un philosophe à la petite semaine, semeur de guerre, Nicolas Sarkozy savait donc qu’il libérerait les tribus de leur allégeance au dictateur, créant ainsi un terrain favorable à l’implantation des terroristes et à une vague migratoire sans précédent.

Après la lecture de cet interview télévisée du guide de la révolution, la responsabilité de Nicolas Sarkozy est donc accablante.
On peut, on doit lui imputer cette invasion prévue par son grand ami – devenu son grand ennemi – Kadhafi.

 Le guide suprême n’avait-il pas aussi prédit, en juin 2010, que l’Europe serait musulmane : « Il y a des signes qu’Allah va faire triompher l’islam en Europe – sans sabres ni armes ni conquête militaire. Les 50 millions de musulmans vont transformer l’Europe en un continent musulman en quelques décennies. »

Notre ancien président de la République a donc lancé ses avions sur la Libye, avec la complicité des Américains, trop heureux de cette prévisible invasion, en sachant pertinemment que la chute du dictateur entraînerait une immigration incontrôlée à travers la Méditerranée.

Cela devrait être une bonne raison pour qu’il évite de se représenter, quel que soit son adversaire.

Un homme politique qui est sourd et qui a une vue à très court terme, sans stratégie de remplacement (autre que le fameux Grand Remplacement que sa courte vue nous amène à l’allure d’un TGV), devrait être éliminé de toute élection.

 Et dans le cas de Nicolas Sarkozy, il devrait être poursuivi pour mise en danger d’un continent.

Mais la République nous a appris que plus nos élus nous conduisent droit dans le mur, plus on les réélit

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