Le 25/082/015
"Monsieur le Commissaire, j’ai actuellement devant moi un homme muni d’une kalachnikov modèle GX 34B. Celui-ci semble animé de sentiments belliqueux. Est-ce bien normal ? Bien que je ne souhaite en rien procéder à des amalgames éhontés, le personnage semble être d’origine nord-africaine et je m'en excuse, etc."
Cette fois-ci, Manuel Valls prend le taureau par les cornes.
Enfin.
Au lendemain de la fusillade avortée du Thalys, le Premier ministre a décidé de recourir à l’arme fatale, la mesure que tout le monde attendait : un numéro de téléphone pour signaler tout comportement anormal.
Et voilà.
Alors, comment ça marche ?
Explications : un homme armé jusqu’aux dents fait irruption dans une rame de métro.
Inutile de paniquer.
Un usager compose le numéro de téléphone mis en place par Manuel Valls.
Au bout du fil, une voix féminine numérisée lui demande de préciser la situation : « L’homme tient une kalachnikov : tapez 1. Un couteau : tapez 2. Un sandwich merguez-frites : tapez 3. »
Selon la touche choisie, une ampoule s’allume dans le commissariat le plus proche de la station de métro.
L’agent de garde appelle le ministère de l’Intérieur pour indiquer qu’il se passe de l’anormal dans le quartier.
Manuel Valls est prévenu.
Il ouvre son plan de métro et localise la station.
C’est à La Motte-Picquet.
Il faut changer à Invalides et prendre la direction Balard.
Un commando muni d’un pass Navigo part immédiatement en direction du lieu indiqué.
Pendant ce temps, dans la rame de métro, le terroriste présumé attend.
Le coup de fil passé par l’usager peut avoir des conséquences terribles.
La peur se lit sur son visage.
45 minutes plus tard, le commando fait irruption et maîtrise le forcené.
That’s all Folks.
Avec l’annonce de la mise en place de ce numéro de téléphone, Manuel Valls place la barre du ridicule très haut.
L’envoi d’un courrier eût été plus fort, mais il réserve cette mesure phare pour la prochaine fois. L’escalade dans le dérisoire ne fait que commencer.
En exclusivité, Boulevard Voltaire vous dévoile la procédure de force 4 imaginée par le ministère de l’Intérieur en cas de nouvelle attaque terroriste.
Mode d’emploi : l’attaque survient, un voyageur prend sa plume :
« Monsieur le Commissaire, j’ai actuellement devant moi un homme muni d’une kalachnikov modèle GX 34B.
Celui-ci semble animé de sentiments belliqueux.
Est-ce bien normal ?
Bien que je ne souhaite en rien procéder à des amalgames éhontés, le personnage semble être d’origine nord-africaine et je m’en excuse, etc. »
En bon technocrate, Manuel Valls ne sait proposer que des solutions paperassières.
Du marketing sécuritaire.
De la pauvre idée d’arrière-salle de réunions de créativité commerciale.
Manuel Valls regarde trop les publicités pour le catalogue de La Redoute.
Le coup du numéro de téléphone magique appliqué au terrorisme…
Il fallait oser.
Votre gilet pare-balles en 24 heures chrono !
Satisfait ou remboursé.
Les plus grandes boîtes de vente par correspondance vont s’arracher ce Premier ministre dès sa sortie de Matignon.
Cette volonté de ne rien faire du tout semble cette fois clairement affirmée.
La porte ouverte aux migrants de toutes natures sans vérification aucune, ces serrages de louches à ces nouveaux arrivants dont on ne sait rien par un Cazeneuve au sommet de son rôle de Robin des bois d’opérette, conjugués à cette mise en place de numéro de téléphone inutile placent ces dirigeants-là en situation de non-assistance à citoyen en danger.
Complices involontaires (on l’espère) du terrorisme.
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