Le 16/05/2015
Le Qatar, voilà un drôle de client. Ce pays est au monde arabe ce que le Liechtenstein est à l'Occident : un paradis fiscal, avec la charia en plus, et la démocratie en moins.
Comparaison n’est pas raison mais comparer ce qui est comparable peut éclairer la lanterne du pékin moyen que je suis.
Aussi me posé-je la question du succès de cette vente de notre Rafale au Qatar.
Après celle de l’Inde dont les conditions laissent dubitatif…
Là aussi, cette vente a été conclue « de gouvernement à gouvernement ».
J’en déduis que nos industriels nationaux seraient incompétents pour conclure une vente.
Diable, quand on sait que le gouvernement français cumule 4 % de déficit annuel depuis 40 ans, l’on peut s’interroger sur les talents commerciaux et gestionnaires de nos dirigeants politiques.
Le contrat sera-t-il bénéficiaire ?
Le Qatar, voilà un drôle de client.
Ce pays est au monde arabe ce que le Liechtenstein est à l’Occident : un paradis fiscal, avec la charia en plus, et la démocratie en moins.
Est-ce que nos grandes plumes se féliciteraient de voir l’industrie française vendre à une principauté richissime ou régneraient des aristocrates qui appliqueraient la question, les oubliettes et les lois de l’Inquisition ?
Une principauté de 2,4 millions d’habitants dont 85 % n’ont aucun droit, même pas la citoyenneté ?
Piteuse presse française ayant perdu tout sens critique, réduite à la reformulation des dépêches AFP jusqu’à la nausée.
On accorde au Qatar nos plus beaux jouets volants alors qu’on refuse aux Russes nos jouets flottants.
Pour des raisons qui, pourtant, s’appliquent dans les deux pays : un conflit voisin dans lequel ils sont impliqués contre « les intérêts français ».
Car les familles qataries soutiennent le MUJAO au Mali et Boko Haram, tout comme les oligarques moscovites soutiennent les séparatistes russophones d’Ukraine.
Habile, la diplomatie américaine laisse l’orgueilleuse diplomatie française s’enferrer dans sa suffisance.
Messieurs les Français, vendez les premiers !
Le Qatar pourra-t-il nous payer dans 10 ans lorsque le baril de pétrole sera au plus bas, et que l’Iran sera en pleine capacité de puiser dans la poche de gaz commune aux deux pays ?
Le Qatar, combien de consommateurs ?
Que vont penser les 147 millions de Russes et les 78 millions d’Iraniens ?
L’Iran, ce vieux copain qui se réconcilie enfin avec la diplomatie américaine, le pays clé du conflit syrien, et qui domine la pacificatition irakienne.
Pour ces quelques avions, combien de produits de consommation que nous ne vendrons pas en Iran, en Irak, en Syrie ?
Pour pouvoir vendre quelques Rolls à une bande de copains qataris ultra riches, la France va se priver de tout le marché de la classe moyen-orientale.
Pendant ce temps, un Français croupit en prison au Qatar depuis deux ans.
Si l’Indonésie achetait des avions, Serge Atlaoui serait déjà mort.
Au fait, ils pensent quoi, du mariage homo, au Qatar ?
Aussi me posé-je la question du succès de cette vente de notre Rafale au Qatar.
Après celle de l’Inde dont les conditions laissent dubitatif…
Là aussi, cette vente a été conclue « de gouvernement à gouvernement ».
J’en déduis que nos industriels nationaux seraient incompétents pour conclure une vente.
Diable, quand on sait que le gouvernement français cumule 4 % de déficit annuel depuis 40 ans, l’on peut s’interroger sur les talents commerciaux et gestionnaires de nos dirigeants politiques.
Le contrat sera-t-il bénéficiaire ?
Le Qatar, voilà un drôle de client.
Ce pays est au monde arabe ce que le Liechtenstein est à l’Occident : un paradis fiscal, avec la charia en plus, et la démocratie en moins.
Est-ce que nos grandes plumes se féliciteraient de voir l’industrie française vendre à une principauté richissime ou régneraient des aristocrates qui appliqueraient la question, les oubliettes et les lois de l’Inquisition ?
Une principauté de 2,4 millions d’habitants dont 85 % n’ont aucun droit, même pas la citoyenneté ?
Piteuse presse française ayant perdu tout sens critique, réduite à la reformulation des dépêches AFP jusqu’à la nausée.
On accorde au Qatar nos plus beaux jouets volants alors qu’on refuse aux Russes nos jouets flottants.
Pour des raisons qui, pourtant, s’appliquent dans les deux pays : un conflit voisin dans lequel ils sont impliqués contre « les intérêts français ».
Car les familles qataries soutiennent le MUJAO au Mali et Boko Haram, tout comme les oligarques moscovites soutiennent les séparatistes russophones d’Ukraine.
Habile, la diplomatie américaine laisse l’orgueilleuse diplomatie française s’enferrer dans sa suffisance.
Messieurs les Français, vendez les premiers !
Le Qatar pourra-t-il nous payer dans 10 ans lorsque le baril de pétrole sera au plus bas, et que l’Iran sera en pleine capacité de puiser dans la poche de gaz commune aux deux pays ?
Le Qatar, combien de consommateurs ?
Que vont penser les 147 millions de Russes et les 78 millions d’Iraniens ?
L’Iran, ce vieux copain qui se réconcilie enfin avec la diplomatie américaine, le pays clé du conflit syrien, et qui domine la pacificatition irakienne.
Pour ces quelques avions, combien de produits de consommation que nous ne vendrons pas en Iran, en Irak, en Syrie ?
Pour pouvoir vendre quelques Rolls à une bande de copains qataris ultra riches, la France va se priver de tout le marché de la classe moyen-orientale.
Pendant ce temps, un Français croupit en prison au Qatar depuis deux ans.
Si l’Indonésie achetait des avions, Serge Atlaoui serait déjà mort.
Au fait, ils pensent quoi, du mariage homo, au Qatar ?
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