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lundi 11 mai 2015

Esclaves de la repentance (Présent 8352)

11/05/2015 – FRANCE  (NOVOpress)


La loi de 2001 reconnaissant l’esclavage comme un crime contre l’humanité et la responsabilité de la France dans la traite négrière n’y suffisait donc pas.

Venu inaugurer dimanche, à Pointe-à-Pitre, le « Mémorial ACTe », un « centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage » qui aura coûté aux contribuables la bagatelle de 83 millions d’euros, François Hollande, invoquant les mémoires d’Aimé Césaire, de Toussaint Louverture et autres indépendantistes voire racistes anti-Blancs, s’est répandu lamentablement en excuses devant les Antillais.

Un discours inspiré par Taubira


S’exprimant devant le bâtiment composé d’un enchevêtrement d’aluminium censé symboliser les âmes des esclaves morts, Hollande, accompagné du gratin indépendantiste et notamment des incontournables Taubira et Thuram, a d’abord retracé « l’histoire » de la traite et du combat pour l’abolition de l’esclavage. Une histoire à sa sauce.

 Ou plus exactement à la sauce Taubira, puisque celle-ci avait tracé les grandes lignes du discours présidentiel.
C’est dire l’honnêteté du propos…
A ce sujet et la place nous manquant pour rétablir un certain nombre de vérités historiques, nous ne saurions trop conseiller aux lecteurs de se plonger dans l’excellent ouvrage publié en 2006 par Arnaud Raffard de Brienne (1).

Repentance à tout va, donc, qui devait bien sûr s’accompagner du traditionnel petit couplet sur l’indispensable lutte contre le « poison du racisme », « grande cause nationale » en 2015.

Des sous, des sous !

Mais, même ainsi, Hollande n’en a pas fait assez.
Car ce qu’attendaient surtout les enragés de la repentance et autres indépendantistes, c’est que la France passe à la caisse.
 Or, sur ce point, Hollande a déçu. Ecartant indirectement les réparations financières, le Président a en effet expliqué : « Le débat sur les réparations, je le sais, n’est pas épuisé. Je reprends à mon compte les mots d’Aimé Césaire quant à la nature irréparable du crime. Cependant, en lui donnant un nom et un statut en 2001, le Parlement français accomplissait un acte de vérité, de courage et de justice, indispensable, la première des réparations. »

Franck Delétraz

(1) La désinformation autour de l’esclavage, par Arnaud Raffard de Brienne, aux éditions Atelier Fol’fer, 2006

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