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mercredi 4 mars 2015

Les malheurs de Pierre Laurent, le communiste inconnu .


 
 
Le 04/03/2015
 
 
Sont-ce les médias qui donnent le la de l’actualité ou le contraire ?
 
 Vaste débat.
 Sans doute un peu des deux…
 Mais ces nuances paraissent être hors de portée de ce qui tient de cerveau à Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste qui, lors d’une conférence de presse tenue ce lundi dernier, s’est de la sorte insurgé : « Ce qui se passe, c’est du jamais vu ! »
 De quoi s’agit-il ?
 Simplement du « scandale antidémocratique que constitue à ce jour la préparation des élection départementales. […] À la place de ce débat, on assiste à une indécente promotion, continue, permanente du Front national, sans prendre la mesure du danger qui se profile pour le pays. »
 
Sous-entendu, l’indigné professionnel voudrait que les médias l’invitent plus souvent que Marine Le Pen.
Le problème, c’est que le quasi-sosie officiel de l’écrivain Patrick Besson, personne ne le connaît. Qui ?
Thierry Laurent ?
 Allez sonder la vox populi des comptoirs…
 En matière de patrons du PCF, on vous parlera éventuellement de Georges Marchais et de sa tête de kapo.
 Peut-être même de Robert Hue et de son look de nain de jardin.
Mais Jérôme Laurent…
 
Mais comme il faut bien tenter d’exister, Alfred Laurent en appelle au soutien du nouveau gouvernement grec.
Pas de pot : Marine Le Pen est déjà à la manœuvre.
À lutter encore contre la loi Macron : c’est vraiment pas de chance, la même Marine Le Pen est en première ligne sur le sujet.
Pour tout arranger, Madonna a affirmé dans la foulée, au « Grand Journal » de Canal+, qu’elle prendrait volontiers un verre avec la Marine Le Pen en question.
 
Que reste-t-il donc à ce pauvre Kevin Laurent ?
Partager un Viandox ou une verveine avec Isabelle Aubret ?
Sûrement fort intéressant, mais politiquement moins « signifiant » et encore moins glamour qu’une coupette de champagne avec Madonna, la si bien nommée Ciccone à l’état civil.
 
C’est bien là tout le problème d’Anastase Laurent, dont on ne sait plus très bien s’il dirige le Parti communiste ou le Front de gauche et dont on voit bien qu’il est à la peine à se faire un nom, au contraire de Jean-Luc Mélenchon, l’éternel trublion caractériel, mais qui, lui au moins, est régulièrement invité à causer dans le poste.
 
Allez courage, camarade Laurent Laurent, encore un petit effort et ta renommée dépassera bientôt les frontières.
 
Celles de ta cage d’escalier, s’entend…

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