Le 12 décembre 2014
La gauche parisienne n’a finalement toujours pas saisi les lois du marché.
Paris manquerait de logements sociaux.
Certes, tout étant mis en œuvre pour fournir des logements aux damnés de la terre, il n’y a aucune raison pour qu’il en aille autrement.
Nous pouvons compter sur la municipalité rose-rouge-verte pour échouer à régler ce problème et pour en provoquer une multitude d’autres.
Il faut donc s’intéresser aux prochaines mesures auxquelles réfléchit la ville de Paris, en matière de transactions immobilières.
On réalisera que l’immobilier dans la capitale va faire un grand saut dans le précipice.
Pour planter le décor, précisons que l’adjoint au maire de Paris, chargé du logement, est M. Ian Brossat, membre du Parti communiste.
C’est de mauvais augure quand on connaît les réalisations communistes en matière d’immobilier et d’urbanisme.
M. Brossat, dont Audiard eût dit qu’il semble né des amours d’un étourneau et d’une pointe Bic, a expliqué la manœuvre en gestation, lors de l’émission matinale de Jean-Marc Morandini, la semaine dernière sur Europe 1.
La mairie de Paris voudrait mettre en place un système de préemption généralisé.
Autrement dit, si un particulier met en vente son bien, le prix auquel ce bien aura été mis en vente sera examiné par les services de la mairie.
Ceux-ci se réservent alors le droit d’acquérir le bien à un prix moindre que celui réclamé par le propriétaire.
Certes, le propriétaire vendeur pourra refuser la transaction mais, dans ce cas, il ne pourra plus vendre son bien.
Il lui restera la possibilité de contester cette décision et à exercer un recours dont il aura à avancer les frais.
Il n’empêche que la valeur d’un bien qu’on ne peut pas vendre tend vers zéro.
Il n’est pas nécessaire d’être un expert de l’immobilier ou économiste diplômé pour comprendre que cette mesure est totalement anti-économique, qu’elle va décourager tout investissement, ruiner le marché de l’immobilier et accentuer la rareté, le tout pour alimenter l’offre de logements sociaux, véritable tonneau des Danaïdes.
La ville de Paris se rend compte qu’elle n’a plus les moyens d’acheter au prix du marché des appartements – notamment dans les quartiers chics – pour y loger les demandeurs de logements sociaux, par ailleurs prestataires de la CAF.
Elle a donc décidé d’interférer sur le marché en exerçant une contrainte sur le prix.
La gauche parisienne n’a finalement toujours pas saisi les lois du marché, qu’il sera toujours le plus fort et qu’il est inutile, voire contre-productif, de vouloir le contraindre.
C’est assez déprimant à l’heure où M. Macron, tout droit sorti de la banque Rothschild, prétend vouloir alléger les contraintes économiques.
Qui est l’inconscient qui investirait pour acheter un logement s’il a un doute sur la possibilité de vendre ensuite ce bien au prix du marché ?
Alors que la déflation pointe le bout de son nez, c’est un signal négatif supplémentaire qui est lancé aux acteurs économiques.
Certes, tout étant mis en œuvre pour fournir des logements aux damnés de la terre, il n’y a aucune raison pour qu’il en aille autrement.
Nous pouvons compter sur la municipalité rose-rouge-verte pour échouer à régler ce problème et pour en provoquer une multitude d’autres.
Il faut donc s’intéresser aux prochaines mesures auxquelles réfléchit la ville de Paris, en matière de transactions immobilières.
On réalisera que l’immobilier dans la capitale va faire un grand saut dans le précipice.
Pour planter le décor, précisons que l’adjoint au maire de Paris, chargé du logement, est M. Ian Brossat, membre du Parti communiste.
C’est de mauvais augure quand on connaît les réalisations communistes en matière d’immobilier et d’urbanisme.
M. Brossat, dont Audiard eût dit qu’il semble né des amours d’un étourneau et d’une pointe Bic, a expliqué la manœuvre en gestation, lors de l’émission matinale de Jean-Marc Morandini, la semaine dernière sur Europe 1.
La mairie de Paris voudrait mettre en place un système de préemption généralisé.
Autrement dit, si un particulier met en vente son bien, le prix auquel ce bien aura été mis en vente sera examiné par les services de la mairie.
Ceux-ci se réservent alors le droit d’acquérir le bien à un prix moindre que celui réclamé par le propriétaire.
Certes, le propriétaire vendeur pourra refuser la transaction mais, dans ce cas, il ne pourra plus vendre son bien.
Il lui restera la possibilité de contester cette décision et à exercer un recours dont il aura à avancer les frais.
Il n’empêche que la valeur d’un bien qu’on ne peut pas vendre tend vers zéro.
Il n’est pas nécessaire d’être un expert de l’immobilier ou économiste diplômé pour comprendre que cette mesure est totalement anti-économique, qu’elle va décourager tout investissement, ruiner le marché de l’immobilier et accentuer la rareté, le tout pour alimenter l’offre de logements sociaux, véritable tonneau des Danaïdes.
La ville de Paris se rend compte qu’elle n’a plus les moyens d’acheter au prix du marché des appartements – notamment dans les quartiers chics – pour y loger les demandeurs de logements sociaux, par ailleurs prestataires de la CAF.
Elle a donc décidé d’interférer sur le marché en exerçant une contrainte sur le prix.
La gauche parisienne n’a finalement toujours pas saisi les lois du marché, qu’il sera toujours le plus fort et qu’il est inutile, voire contre-productif, de vouloir le contraindre.
C’est assez déprimant à l’heure où M. Macron, tout droit sorti de la banque Rothschild, prétend vouloir alléger les contraintes économiques.
Qui est l’inconscient qui investirait pour acheter un logement s’il a un doute sur la possibilité de vendre ensuite ce bien au prix du marché ?
Alors que la déflation pointe le bout de son nez, c’est un signal négatif supplémentaire qui est lancé aux acteurs économiques.
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