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dimanche 7 décembre 2014

Le chômage s’envole, nul ne s’en émeut plus…


chomage


Le 7 décembre 2014


   
Il y a longtemps que les élites politiques, unies dans la confrérie des énarques maçonniques distingués, ont inversé le sens démocratique de la République.

Le chômage s’envole au mois d’octobre.
Nul ne s’émeut de cette plaie endémique.
Il semblerait qu’une espèce de fatalisme ait submergé les esprits de l’irréversibilité de l’échec total et totalement pitoyable d’un quinquennat non maîtrisé et vain.
Pour le peuple, le constat était fait…
 Mais écoute t-on le peuple aujourd’hui ?
Gouverne t-on pour lui (bien qu’on fasse mine de le faire en son nom) ?
Quand on l’interrogea, sur la constitution européenne, il fut décidé que sa réponse n’était pas la bonne et l’on fit semblant de ne pas l’entendre.
Quand M. Hollande fut sifflé, sur le lieu mythique de ses promesses non tenues, à Florange, il expliqua avec une piteuse condescendance, à ce bon peuple qui n’avait rien compris, que ses serments avaient été pourtant tenus.
Lorsque M. Juppé fut confronté aux sifflets des adhérents de l’UMP, sa réaction se manifesta de façon arrogante comme s’il s’était agi d’une mutinerie intolérable qui ne méritait qu’une réponse autoritaire et méprisante.

Il y a longtemps que les élites politiques, unies dans la confrérie des énarques maçonniques distingués, ont inversé le sens démocratique de la République.
 Ils ne sont plus les exécuteurs du dessein  populaire, ils sont les tuteurs de ce peuple immature, frondeur et influençable auquel ils entendent dicter la voie.
Depuis 40 ans, l’UMP et le PS jouent la scène de l’alternance.
Un coup, la droite, un coup  la gauche.
On se contredit, on s’invective, on va parfois jusqu’à se tendre des pièges médiatico-judiciaires, mais on se partage les ors, les palais les complaisances de l’état.
Après 40 ans le constat est sans appel : la situation du pays est dramatique, fruit d’actions convergentes, sinon concertées : Le chômage, consubstantiel des choix de chacun ; l’immigration massive, incontrôlée, inassimilable et hostile au fait indigène, constitutive d’un sous prolétariat voulu par la droite et d’un libertarisme débridé de la gauche ; un abandon de la souveraineté nationale, sans compensation, livrée au jugement de commissaires non élus, hautains et sans nuance ; la volonté universaliste imposant à la nation oubli de l’histoire, gommage de l’identité, dévalorisation de la culture au profit d’un multiculturalisme porteur d’indifférenciations malsaines.

Au cours de 40 ans, nous avons eu un discours de droite et un discours de gauche avant chaque élection et une même politique conduisant aux mêmes effets une fois l’élection acquise.
L’UMP, qui ne s’appellera plus l’UMP, trahissant les principes constitutionnels, mime la gauche dans des primaires fratricides.

A gauche, la légitimité, bien écornée du Président sortant, est récusée sans ménagement.

 Ils se préparent à nous rejouer en 2017 (ou peu être avant) le jeu des successions désuètes dont chacun sent bien qu’il n’est porteur d’aucun espoir, auquel nul ne peut plus vraiment croire.

L’enjeu du pouvoir sera entre le souverainisme et la mondialisation, le débat sera entre les gardiens des valeurs de la France éternelles et les "progressistes sans frontières" fossoyeurs de notre civilisation.

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