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samedi 16 novembre 2013

Taubira, la ministre qui ne gardait pas silence ( vidéo)


Christiane Taubira s’était démarquée de ses prédécesseurs dans sa volonté à ne pas « stigmatiser » les délinquants et à « lutter » contre la récidive.

 Dans l’émission « Des paroles et des actes », la mère d’une jeune femme -agressée et mutilée par un multirécidiviste- avait demandé en direct des explications sur les choix de la ministre.

 Cette dernière avait répondu qu’elle « faisait silence » face aux victimes :



 
En bref, la ministre n’est pas là pour commenter la souffrance des victimes et de leurs proches; son rôle se cantonne à soutenir la justice et le travail des juges.
Or, il y a quelques jours, Taubira a appris qu’une fillette de 12 ans l’avait interpellée de loin en la traitant de « guenon ».
 L’emballement médiatique est même remonté jusqu’à l’ONU qui a soutenu la ministre.
 Des centaines de parlementaires se sont levés pour marquer leur colère face à une gamine et Taubira a même demandé des comptes à la république.
Où est le silence de cette ministre de la justice ?
S’il ne faut pas « stigmatiser » des violeurs, des agresseurs, des voleurs, il semble qu’une enfant -même pas pénalement responsable-  peut être pointée du doigt par les médias et tout un système pour des mots.
 Si la politique pénale gouvernementale consiste à éviter que des « jeunes » aient le sentiment d’être « rejetés » par la république, nous sommes en droit de nous demander ce que doit ressentir cette jeune fille.

Mais l’Etat veille et les gardes du corps de la ministre sont passés de 6 à 9, des fois que cette gamine ait une envie de vengeance ?

Que dire d’une garde des sceaux, connue pour son combat pour la reconnaissance de la traite négrière par les blancs, qui se déplace dans des pays africains pratiquant encore l’esclavagisme ?

Que dire d’une ministre soutenant le Syndicat de la Magistrature et son « mur des cons » mais qui balaie « d’un revers de la main » les inquiétudes des juges de l’Union des Magistrats, pourtant majoritaires ?

Christiane Taubira a démontré qu’elle était très sélective dans son indignation et sa capacité à « faire silence ».

Les mots d’une enfant sont bien pires -une fois répétés- à ses oreilles que la détresse d’une mère pour sa fille mutilée.

Au peuple de s’interroger sur son avenir dans un contexte où un gouvernement se serre les coudes face à des paroles et se tait lorsque la barbarie détruit des familles.

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