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jeudi 28 novembre 2013

Martine Aubry : une femme, un bilan…. Et lequel !

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Comme en politique, pour faire carrière il faut soit un être un « fils de », ou se trouver un bon cheval qui vous portera vers les sommets.

Martine Aubry, prit l’option la plus facile, celle d’être la fille de son père, Jacques Delors ministre des finances de la première ère Mitterrand, celle la plus doctrinale, celle où la dette de la France commença à exploser, l’un des plus éminent responsable du carcan européen, de ce fabuleux succès que le monde entier nous envie.
Son nom lui vient de son ex-mari Xavier Aubry, avant d’épouser le truculent avocat lillois Jean-Louis Brochen…
 
Elle fait le parcours classique… Sciences Po, ENA… A une exception près, elle ne travaillera jamais que dans le secteur public (enfin une entreprise nationalisée…).
 
En effet, de 1989 à 1991, elle intervient ex nihilo comme directrice adjointe du groupe industriel Pechiney.
 
Lors de ses fonctions chez Pechiney, la dette de l’entreprise doublera du fait d’une OPA hasardeuse sur une entreprise américaine, certes décidée en 1988, mais qui provoqua à terme la disparition du groupe. On peut donc s’interroger sur la qualité de la gestion qu’elle y aurait exercée.
Si elle n’a à priori aucun rôle dans le scandale politico financier qui toucha ce groupe suite à des délits d’initiés effectués par des proches du pouvoir socialiste, on peut se demander si sa nomination santo subito à la tête d’un groupe industriel n’avait pas pour but de « contrôler » le scandale à venir.
 
Elle fut notamment ministre du travail dans les gouvernements Cresson (éphémère…) et Bérégovoy de 1991 à 1993, puis à nouveau dans le gouvernement Jospin sous le titre de ministre de l’emploi et de la solidarité, ce qui est assez explicite puisque cela consiste principalement à jouer les vases communiquant entre le monde du travail qui produit des richesses vers le monde de la solidarité qui consomme sans contrepartie les richesses produites par d’autres.
 
Contrairement à quelqu’un comme Harlem Désir dont on peut difficilement critiquer le bilan, vu qu’il n’en a pas, Martine Aubry a, elle, un bilan issu directement de son action…
Ses principales actions furent :
  • La mise en place des 35 heures qui provoqua le décrochage de compétitivité de la France et engendre un coup à long terme qui reste inconnu, inchiffrable mais absolument colossal…
  • La mise en place de la CMU qui consiste à offrir gratuitement à tous (Français ou non, cotisant ou non) une assistance payant l’intégralité des frais médicaux, c’est-à-dire une bien meilleure couverture que celle dont bénéficient plupart des Français qui s’épuisent à travailler et qui, voyant cela, se demandent bien pourquoi…
Elle est devenue maire de Lille en mars 2001.
Durant sa mandature, elle aura très largement désendetté la ville mais ce désendettement ne s’est pas fait grâce a une bonne gestion, une réduction des dépenses, une mutualisation des services…
 
En bonne socialiste, elle ne connait qu’une seule méthode… L’impôt encore, l’impôt toujours !

 Il est facile de dépenser l’argent des autres…
 
Aujourd’hui, Lille est une des villes où les impôts locaux sont les plus élevés (article ici)
 
Si elle devait un jour devenir premier ministre, nous avons donc une bonne idée de quelles seraient ses méthodes.
Par ailleurs, en parlant de ses méthodes, il est très clair qu’elle ne respecte absolument pas ses adversaires et qu’elle n’a pas de limite dans les moyens…
 
Le congrès de Reims en novembre 2008 qui vit sa victoire « inattendue » sur Ségolène Royal dans des conditions que d’aucun qualifierait de bourrage d’urne massif, un véritable hold-up (Article ici)
Même si il est impossible de le prouver, il est très improbable qu’elle n’ait pas été de près ou de loin au courant des agissements de la fédération voisin du parti socialiste du Pas-de-Calais,
 
Par ailleurs, l’ancien maire de maire de Hénin-Beaumont, Gérard Dalongeville, dont la moralité est également remise en cause par la justice, ne semble pas vouloir couler seul… alors il affirme des faits qui mériteraient pour le moins qu’une enquête judiciaire soit lancée immédiatement. (notre article ici)
D’après M. Dalongeville, le stade Pierre Maurois de Lille aurait fait l’objet d’un vaste abus de bien social.
En effet, le changement de dernière minute de constructeur passant de Bouygues à Eiffage se serait accompagné d’un arrosage massif des élus locaux et peut être même nationaux.
 On se rappellera par ailleurs que les virées lilloises de Dominique Strauss-Kahn étaient financées par David Roquet, directeur d’une filiale du groupe de BTP Eiffage. (Article ici)
Cela me rappelle fortement une citation du grand auteur de roman noirs James Ellroy :
« La véritable trinité de Camelot était : de la Gueule, de la Poigne et de la Fesse »
 
Son action au niveau local pose également problème en terme de laïcité car même si certaines piscines lilloises sont réservées aux femmes à certains horaires, … cela laisse fortement à penser et que cet aménagement,officiellement réalisé pour des problématiques de pudeur, ne soit en réalité une adaptation faite pour des motifs religieux.
 La fréquentation à ces horaires aurait tendance à le laisser penser également. (Article ici)
 
La personnalité du mari de Mme Aubry, Jean-Louis Brochen, n’arrange rien sur ce sujet… Parmi les affaires qu’a traité cet avocat, on retrouve notamment :
  • La défense de 17 lycéennes voilées exclues par le lycée Faidherbe en 1993, 
  • La défense du groupe de rap Sniper 
  • La défense d’un des membres du « gang de Roubaix », mouvement islamiste qui faisait des braquages pour financer une entreprise terroriste en France 
  • La défense de l’association roubaisienne Rencontre et dialogue
M Brochen justifie intellectuellement cette accumulation en disant « c’est l’honneur d’un avocat que de faire en sorte qu’un individu ait toujours quelqu’un pour se défendre » et « être opposé au voile et très opposé à la burqa « 
Si certes son surnom d’«avocat des islamistes» lui a été attribué par l’extrême droite, on peut quand même s’interroger sur cette accumulation d’affaires…
 Une forme de spécialisation en quelque sorte ?
 
Certes nous sommes dans un Etat de Droit, certes Mme Aubry n’est pas son mari, néanmoins la somme de tout cela amène pas mal de personnes à avoir un avis mitigé sur la vision de la laïcité de Mme Aubry.
 
En dehors d’un style qui ferait parfois penser à « Madame sans gêne » ou à « Iélosubmarine », l’épouse d’Ordralfabétix, le poissonnier dans Astérix… il est clair que :
  • Son bilan a couté très cher aux contribuables tant localement qu’au niveau national…
  • Ses méthodes sont « contestables » 
  • Sa vision de la laïcité est telle que l’on peut s’interroger
Il me semble donc qu’il serait inconséquent de nommer Mme Aubry premier ministre, mais comme M. Hollande l’est depuis le début de son mandat, il est fort à craindre qu’il nomme des doctrinaux pour en remplacer d’autres.

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